Résumé: Septembre 1915, sur le front de la Meuse. Miraculeusement rescapé d'un bombardement de l'artillerie française, un combattant allemand, Goetz Von Berlichingen, erre seul dans un paysage dévasté. D'étranges visions - un joueur de flute, des animaux réchappés des tirs - le mènent à un château, lui aussi inexplicablement épargné par les combats. Les habitants du lieu, une curieuse famille dont certains membres se montrent amicaux, d'autres hostiles, semblent tous le connaître personnellement. Le jeune soldat découvrira bientôt que ses hôtes incarnent les différentes facettes de la mort. Il ne leur reste qu'à décider ce qu'ils vont faire de lui... Dans son registre si particulier, qui conjugue réalisme, noirceur, fantastique et poésie, Comès réussit à nous donner de la Grande Guerre une vision saisissante.
Malheureusement, je ne suis pas rentré dans "L'ombre du Corbeau", un thème autour de la guerre et de la mort. L'idée de départ est intéressante, mais il manque clairement quelque chose de puissant pour en faire une œuvre aboutie et complète. Les dessins dans la lignée du style de Comès ne transcende pas non plus, la jeune fille et le jeune homme possède quelques excroissances anatomiques significatives de temps à autre. C'est également la première fois que je lis un "One Shot" de Comes en couleur (quadrichromie), cela casse quelque peu le mysticisme de la bande dessinée. Les personnages ne sont pas très intéressants et celui du pilote n'a aucun intérêt, tout ça pour un final qui n'apporte pas de surprise et qui reste bien fade. C'est un essai qui a le mérite d'exister, mais c'est pour moi un raté de la part de Comès.
trashguy
Le 24/02/2008 à 21:31:56
Dessin à mon sens mal maitrisé (les proportions choisie pour la gamine font d'elle une haltérophile courte sur pattes). L'histoire parait aujourd'hui bien fade, l'ennui nous guette au fil des pages, pour ne rien arranger la fin est convenue . Bref malgré l'affection que je porte à certaines autres oeuvres de l'auteur ici il n'y a rien à voir !!!