Résumé: La conjuration de Baal, d’abord à Rome puis à Pompéi, met en scène la lutte acharnée de Pompée et César pour le pouvoir suprême, par le biais d’une conjuration visant affaiblir César, menée sous l’égide du dieu Baal et de la secte de ses adorateurs masqués, les « molochistes », qui lui rendent un culte sanglant.
La compétition entre les deux rivaux se double d’une lutte, tout aussi âpre, entre Alix et le Grand Prêtre de Baal, qui a manifestement des comptes personnels à régler avec lui.
On découvrira qu’il s’agit de son vieil ennemi Arbacès, sauvé par une tribu africaine qu’il a ensuite fanatisée, et qui est désormais à son entière dévotion.
Développé dans un esprit vintage, proche d’épisodes devenus des classiques comme Le Tombeau étrusque, dont il réactive certains personnages et certaines situations, La Conjuration de Baal célèbre la trentième aventure d’Alix en rendant un hommage marqué aux grands mythes de la série.
Il s’agit du premier volet d’un diptyque, dont chacun des deux tomes pourra néanmoins se lire comme un tout.
Michel Lafon, via son scénario, nous ramène les adorateurs du Dieu Moloch ( L Ile maudite, Le tombeau étrusque). Un homme meurt assassiné dans les bras d’Alix en ayant juste eu le temps de dire: « César, Danger, Baal ». Alix part pour Rome pour prévenir César.
Krompir
Le 29/10/2012 à 02:31:49
Était-il nécessaire de revisiter « Le tombeau étrusque »? Sous couvert d'un hommage à Jacques Martin, voici un pâle palimpseste qui dessert la saga d'Alix. Le dessin des personnages est perfectible, leurs expressions sont figées et peu variées; Les yeux, surtout, avec trop de blanc sous l'iris, évoquent une fatigue perpétuelle qui sied peu au dynamisme du récit.
Un récit, justement, qui se cherche, avec de longues allées et venues entre Rome et Pompéi qui s'étirent sur de sempiternelles planches, alors que des revirement majeurs du scénario sont expédiés en un bref récitatif.
Un coup de glaive dans l'eau. Mettons que le tome deux du diptyque n'est pas attendu avec ferveur.