Le 22/11/2020 à 13:05:21
Segments ne révolutionnera pas le genre science-fiction. C'est du déjà vu en reprenant de bonnes vieilles recettes qui peuvent avoir de l'effet sur un certain lectorat. Il est vrai que cela fleure bon les bds d'antan. Et pourtant, elle a été conçue en 2011. Richard Malka est un juriste dans l'âme et il aime imaginer ce que pourra être le système judiciaire de demain. Il y a d'ailleurs une sacrée dose d'humour et d'exagération comme la sentence prononcée pour notre belle héroïne aux contours généreux : deux ans de prostitution sur Sodoma ! Pour autant, l'univers imaginé s'appuie sur une philosophie déterministe avec 7 systèmes planétaires organisés selon le caractère de chaque être humain: le secteur du travail, de l'ordre, de la créativité, de la spiritualité, de la guerre, de l'échange et de la jouissance. Bref, tout un programme ! Il y a un contexte d'anticipation assez intéressant ce qui rend la lecture agréable malgré le côté vieux jeux et un début un peu longuet. Les auteurs lorgnent vers du Jodorowski (genre caste des méta-barons) mais sans l'assumer totalement. En conclusion, à lire pour le plaisir mais pas à posséder.Le 05/01/2018 à 23:10:34
(6/10: assez bien) On ne présente plus l'argentin Juan Gimenez, dessinateur de "La Caste des Méta-barons". Richard Malka, quant à lui, est surtout connu en tant qu'avocat de Charlie-Hebdo, et de la banque Clearstream face au journaliste Denis Robert. La série Segments est un space-opéra dystopique. En effet, on nous présente une société segmentée où les adolescents sont assignés à une fonction (militaire, prostitué, travailleur, etc) qu'ils devront ensuite conservés toute leur vie. Pire, pour éviter les conflits interhumains, les autorités ont assigné une planète différente à chacune des 7 castes. Le tome 1 nous présente les 2 personnages principaux qui, pour des raisons différentes, s'allient afin d'échapper à cette organisation de la société. Bien-sûr, les autorités n'entendent pas les laisser faire ... J'ai du mal à être happé par ce 1ier épisode, dont la trame et les rebondissements sont un peu trop linéaires et prévisibles. Et on voit poindre le héro prédestiné malgré lui (John Difool, sort de ce corps!). Le dessin est beau, mais malheureusement n'atteint pas la dextérité des Gimenez précédents.Le 16/11/2011 à 14:27:36
J’ai acheté cet album en me basant uniquement sur le fait que Gimenez en était le dessinateur (c’est une valeur sure ^^) et qu’il s’agissait de Space Opera.BDGest 2014 - Tous droits réservés