Résumé: Une envoûtante saga familiale dans l'univers des pionniers de l'aviation ! Théo Fayard souhaite toujours démontrer que l'avion peut se révéler un atout décisif pour une armée en guerre. Pour cette raison, mais aussi pour retrouver le mari de la riche Maureen Lowell, il se rend dans les Balkans. Grâce à l'argent gagné au cirque Moysant mais surtout grâce à la fortune des Lowell, il monte une petite escadrille de quatre aéroplanes, sur lesquels il continue d'apporter des améliorations. Il a choisi le camp bulgare, mais il réalise qu'il devra peut-être passer dans l'autre camp, celui des Turcs, pour récupérer l'Américain emprisonné La suite des aventures des premiers avionneurs dans les tourments de l'Histoire, entre recherche, loopings, innovations et passions !
Là, le dessin est plus lumineux et lisible. Le mérite en revient en grande partie à Bérengère Marquebreucq, qui est passée coloriste de la couverture à l'ensemble du tome.
Le passé de Théo le rattrape lors du raid Paris-Madrid. Mais bien des attentes ne sont pas exploitées de façon satisfaisante, au point qu'on se demande si les « points de suspension » scénaristiques ne sont là que pour faire acheter l'album suivant. Du côté de l'amour, on attend toujours que Théo saisisse son manche à balais...
Comparer avec le diptyque « Au-delà des nuages », brillamment illustré par Romain Hugault.
BIBI37
Le 20/11/2011 à 01:13:23
Effectivement un ton au dessous des 2iers opus.
L'histoire paraît un peu plus brouillonne malgré les références historiques.
Les dessins s'améliorent doucement.
7/10.
dixsept
Le 30/10/2011 à 18:26:05
Théo Fayard est de la race des pionniers et il faut des hommes comme lui pour croire, en 1911, à l’avenir de l’aviation. Mais pour que sa petite entreprise ne connaisse pas la crise, il lui faut un contrat avec l’Armée qui ne s’obtiendra qu’en démontant les qualités de son aéroplane lors de la course Paris-Madrid.
A l’image d’un feuilleton de 1974 intitulé "Les faucheurs de marguerites", "Les champs d’azur" est une saga sur les débuts héroïques de l’aviation. A travers les destins de Théo Fayard et de Maureen Lowell, Franck Giroud nous livre une rétrospective alliant réalité et fiction sur cette période de conquête. Il y a là tous les ingrédients propres à ce type d’aventure : amour, trahison, argent, défi, égo… pas de surprise donc ! Du classique mais plutôt bien fait.
Mais au-delà de la maîtrise du scénario, il convient de souligner la qualité du dessin de Luc Brahy qui, sur cet album, a véritablement franchi un cap. Son trait réaliste, sa maîtrise des cadrages aériens et des avions de l’époque donne toute sa crédibilité à cette série. A noter, toutefois des dialogues par trop présents et parfois difficiles à lire !
Un album bien fait, sans réelle surprise mais sans défaut notoire !