Résumé: Le retour de la Justice en collants rouges Le justicier qui peut arracher les dents sans anesthésie, celui dont les os sont en acier, les muscles en béton, bref l'homme le plus fort de la planète (et même au-delà), rempile pour une nouvelle fournée de bagarres. Son costume rouge et jaune en impose à tous ceux qui croisent sa route. Elle n'est pas toujours droite, mais notre justicier trouve à coup sûr la pirouette pour mieux rebondir. L'humour est son arme la plus redoutable, celle qui met K.O. ses adversaires les plus coriaces, que ce soient les terroristes du Goudarica, Pileux-Man ou Hulk. Captain Biceps, même Chuck Norris a peur de lui.Un super-rigolo imaginé par Zep et dessiné par Tebo !
Q
uatre ans après le dernier recueil de ses balèzes aventures, le voici de retour ! Captain Biceps ! Quoi de neuf ? Toujours tout-en-muscles, toujours moins causant que ses adversaires et toujours aussi percutant.
Quelques nouveaux super-vilains disposent évidemment de leurs fiches habituelles, origines – un incontournable du genre - détaillées dans la marge. Il y a toujours quelques petites, ou très grosses même, traces de « caca » ici et là (WC man, ou la chien qui crotte dès la première case, et surtout l’épopée souterraine finale, Les égouts de la Mort, qu'on préfère ne jamais voir publiée la version en odorama) véritable marque de fabrique des œuvres du duo Zep – Tebo. La nouveauté réside dans la forme, plus aérée (n'y voir aucune contradiction avec la phrase précédente), plus lumineuse ; dans le sigle « Episode #x » aussi, qui orne la plupart des récits courts comme dans les comics dans lesquels l’inspiration initiale a été puisée. Et enfin, dans la vie sentimentale de CB. Vie sentimentale, c’est vite dit ; disons que maman aimerait bien voir le fiston se caser ce qui n’est pas chose facile lorsqu’on n’est pas motivé et qu’on ne mesure pas sa force. Rires assurés pour les plus jeunes à la découverte des balourdises du balèze.
Les adultes trouveront eux leur plaisir dans le choix des adversaires plutôt que dans les combats ou dans l’astuce qui fera de Biceps le vainqueur. Au point d’être un peu envieux de ne pas pouvoir partager certaines conversations entre les deux auteurs. Facile d’imaginer quelque chose du type « t’as vu, ils ont ressorti le corps humain en kit en kiosque : ça te dit un Organe-man ? ». Possible aussi que les anciens voient dans Poil sur la ville un petit je-ne-sais-quoi des antiques créations du trio Abraham-Zucker-Abraham. En tout cas, comment ne pas se gondoler avec la chute du gag voyant le récurrent Dr Nuisible subir les conséquences de sa transformation trop provisoire en buffet normand alors que le Président appelle Biceps à la rescousse ? Trop fort !
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