Résumé: Le général Diaz, chef des rebelles au gouvernement de Mantégua est venu en personne saluer les pilotes recrutés qui doivent lui prêter main forte pour renverser le pouvoir en place. Buck Danny, Sonny Tuckson et Tumbler qui se sont substitués à 3 mercenaires, ont pour délicate tâche d'empêcher Diaz de commettre l'irréparable en utilisant une bombe atomique récupérée sur les lieux d'un crash d'un avion américain. Au gré des entraînements et des tensions intra-muros entre pilotes, l'infiltration des 3 aviateurs de l'US Navy parvient à donner quelques résultats favorables jusqu'au moment où l'arrivée de Patsy Gordon vient mettre le feu aux poudres.
Second et dernier volet de ces aventures atomiques.
Ainsi donc dans le premier volume (excellent), nous avons appris qu'une bombe atomique tactique s'est perdue dans le Mantegua (pays fictif d'Amérique du Sud) proche de la mer des Antilles. Or ce pays est en pleine guerre civile. Bien évidemment ce sont les rebelles qui ont mis la main sur le joujou et ils comptent s'en servir contre le repaire de leurs ennemis.
Après bien des aventures Buck et ses complices de toujours vont se faire embaucher par la guérilla comme pilotes.
Le deuxième album débute avec la volonté farouche de Buck de piloter l'avion qui transportera la bombe pour mieux l'escamoter. Compte tenu du danger une prime de 500.000 $ est offerte à l'équipage "nucléaire".
Du coup, les autres équipages de la guérilla vont tenter de savonner la planche de Buck. Et d'autres avanies arrivent à nos héros qui auront fort à faire.
Cela dit l'album est vraiment superbe et sans temps morts. On notera tout de même un point fort désagréable. Hubinon, malade, a laissé sa place à Jean-Claude Pascal pour une dizaine de planches. Sans vouloir incriminer ce dessinateur (qui sera utilisé à plusieurs reprises dont notamment dans Barbe-Rouge), son style n'a quasiment rien à voir avec celui d'Hubinon. Pire encore, il est assez fade. Quand un Jije ou un Paape reprend au vol les séries d'Hubinon on a droit à "quelque chose". Pas là !
C'est dommage et cela montre aussi que pour Dupuis quoiqu'il arrivât, il fallait que "the show must go on".