Info édition : Noté PREMIÈRE ÉDITION, pas de DL
Une fausse édition de la Voix du Nord du vendredi 26 août 2011 est insérée dans l'album.
Résumé: Tags sur les murs, avertissement du curé du coin : visiblement les esprits s'échauffent autour de Zombillénium. Quand on n'embauche que des morts (ou des sorcières !) dans une région où le taux de chômage est à 25%, il faut bien s'attendre à quelques frictions.
Si l'on ajoute à ça des visiteurs une miette pénibles et des employés qui, pour être morts, n'en aimeraient pas moins prendre des vacances, on comprend que ce n'est pas trop le moment de venir parler revendications salariales à Francis Von Bloodt.
Un deuxième tome qui vient étoffer le casting de Zombillénium avec Astaroth, le démon adolescent, et qui confirme, s'il en était besoin, le talent tout particulier d'Arthur de Pins à manier un humour noir totalement jubilatoire.
Un second tome un peu déroutant, dans la mesure où certains personnages principaux du premier opus sont mis en retrait au profit de nouveaux (Astaroth bien sûr, mais aussi Rebecca), et une intrigue certes sympa mais difficilement compréhensible. En effet, il est difficile de prévoir où l'auteur veut nous mener, tant les liens entre les deux albums sont assez flous. Restent le graphisme atypique d'Arthur De Pins (qui peut ne pas plaire) et l'humour noir et caustique tout à fait délectable.
Funenbulles
Le 18/11/2016 à 20:38:57
Hello ! A tous les fans d'Arthur de Pins et de Zombillénium, je vous invite à regarder cette vidéo de critique, faite par mes soins :) https://www.youtube.com/watch?v=MHuQtpY_qNY
N'hésitez pas si vous avez des remarques, bon visionnage et à bientôt :)
Jiminou76
Le 26/11/2013 à 09:55:04
Si le premier ne s'embarassait guère d'un scénario pour enchainer les anecdotes droles et un background rafraîchissant, Arthur Des Pins commet ici a mon avis une grosse erreur. Son scénario oscillant entre le fantastique gratiné d'une couche de parallèle avec le réel distrayant et la SF pur et dur ne marche pas. Cherchant à donenr de la profondeur à un personnage secondaire, l'album me decoit par son manque d'humour et ses choix un brin trop fantastique (je préfère les parrallèles avec le réel : comme le syndicat des zombies, que les parallèles religieux comme le purgatoire sous le parc. L'album a l'avantage de montrer l'envers sombre du décor, future trame narrative de la saga
MeC
Le 14/08/2012 à 21:41:55
Après un tome 1 déjà agréable, qui plante les éléments de décor et qui nous habitue à un dessin informatisé légèrement déroutant les premières pages, voici qu'une intrigue se mettrait en place ? Malheureusement, s'il y a de bonnes idées, mon impression est que ça ne décolle pas vraiment. Trop blasé que je suis des gags répétitifs de Fluide Glacial et consorts, peut-être.
Reste que ces deux albums sont à parcourir, pour le dessin original et l'histoire, qui si elle n'est pas extraordinaire, a le mérite d'être rafraîchissante.
Hugui
Le 10/09/2011 à 20:45:07
Certes on change de registre avec ce tome 2 où les héros du premier tome laisse le pas à une intrigue focalisée sur les rapports entre les habitants du parc et du monde extérieur. Et tout en nous faisant rire, on arrive à aborder pleins de thèmes à priori sérieux (management, acceptation de la différence, etc. ...)
Bref cela reste très bon.
DixSept
Le 28/08/2011 à 18:54:13
Ce n’est pas parce que Francis von Bloodt est un vampire et qu’il dirige un parc d’attractions peuplé de créatures d’outre-tombe qu’il ne doit pas appliquer les dernières innovations en matière de management !
Traiter le monde de l’horreur et de l’épouvante comme une « business story » a quelque chose de déroutant ! Pourtant l’exercice semble réussir à Arthur de Pins qui, avec « Ressources humaines », signe un album au style et à l’humour particulier.
L’air de rien, ce 2ème opus traite de thématiques très actuelles qu’il est rare de voir développer (surtout de cette manière) dans une BD grand public : la mort, le monde de l’entreprise, l’ostracisme.... Ainsi, sous couvert de nous faire découvrir les coulisses quelque peu particulières d’un parc thématique qui ne l’est pas moins, Arthur de Pins nous donne sa vision des choses. C’est léger (album grand public oblige !), drôle (le curé et l’humour pince sans-rire de Sirius sont irrésistibles) sans pour autant être superficiel et/ou moralisateur.
Reste le dessin (si) particulier d’Arthur de Pins, (trop) technologique, (trop) lisse et (trop) géométrique…
Une série qui joue de l’humour et du morbide en utilisant un registre et un graphisme qui lui donnent toute sa spécificité et … son intérêt.