Résumé: Une lycéenne rebelle est ramenée à la vie dans une étrange installation souterraine après s’être suicidée. Elle doit non seulement comprendre comment et pourquoi elle a été ressuscitée, mais aussi affronter les souvenirs fragmentés de son passé et les horreurs du laboratoire qui veulent la renvoyer dans l’au-delà. Une vision violente et sans pitié de la vie après la mort. Bienvenue dans Deathwish.
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ume, lycéenne, se suicide avant de se réveiller dans un étrange laboratoire. Ensuite, un ancien policier surnommé Crow use de son pouvoir de télépathie et se lance sur les traces de la jeune fille, obéissant aux ordres du mystérieux Gasmask...
L'auteur propose une histoire autour du fait de souhaiter la mort. Cet objectif est partagé par une majorité de ses personnages, qui vont, dès lors, tout faire pour y parvenir. Loin d'une intrigue conventionnelle, le scénariste opte pour une tonalité cyberpunk hyperviolente où le non-sens domine largement. Les différents chapitres forment un tout, mais ils peuvent aussi être vus comme des saynètes.
Peter Richardson puise une partie de son inspiration esthétique dans la pop culture japonaise, empruntant à une imagerie connue d'un grand nombre de lecteurs, qui se retrouvent alors en terrain connu. Quelques clins d’œil à des films s'invitent discrètement dans les planches, mais l'ensemble demeure une création originale. Les détails des chairs humaines et des organes qui éclatent à profusion raviront les amateurs de gore. Le dessinateur y va franchement, utilisant massivement les trames et de larges contours noirs pour donner davantage d'effet.
Ce court récit plaira aux amateurs de trash et de violence absurde. Un album à ne pas mettre entre toutes les mains.