Le 12/01/2020 à 18:49:53
Mi-novembre 1916. Alors que Raspoutine tente de convaincre l'impératrice russe de lui confier un dirigeable pour se rendre au Spitzberg où il prétend trouver une solution miraculeuse pour soigner le tzarevitch Alexis, une flotte de zeppelins se dirige pour bombarder Paris vers minuit. L'un des dirigeables est commandé par un certain Adolf Hitler. A son bord, un pilote de renom, Herman Göring. Il rêve d'en découdre avec l'as français Guynemer. Hé, oui, sous son ventre, chaque dirigeable allemand dispose de 5 avions « détachables » pour assurer sa protection. A mi-chemin entre le front et Paris, une dantesque bataille aérienne se livre entre Français et Allemands. Qui survivra verra… Critique : Les combats au sol stagnent. Les troupes s'enterrent. le moment est venu pour l'Allemagne de se livrer à une guerre totale grâce à ses zeppelins puisqu'à elle seule, elle en possède plus que tous les autres pays réunis. Les combats aériens sont reproduits avec un dynamisme tel qu'on a l'impression de voir les engins volants bouger. C'est là le point fort du dessinateur catalan Villagrasa. Les dessins des personnages par contre sont souvent à peine esquissés. Le scénariste, Richard D. Nolane, de son véritable nom Olivier Raynaud, écrit une histoire pleine de rebondissements, mais, comme à son habitude, ne peut s'empêcher d'y glisser de la magie, la technologie ne lui suffit pas. Il fait jouer à Raspoutine un rôle pour le moins inattendu. D'autres personnages historiques, en plus d'Adolf Hitler, d'Herman Göring et de Guynemer apparaissent également dans le récit. C'est ainsi que Rudolph Hess devient l'adjoint d'Hitler à bord de son zeppelin. Une excellente uchronie dans la droite ligne de Wunderwaffen, mais une guerre plus tôt.Le 31/03/2015 à 15:29:38
Dans une uchronie, tout est permis... dans les limites qui la définissent. Or, Zeppelin's War tarde à établir ses propres bornes. Les dessins sont... différents, et demandent une attention soutenue pour en déchiffrer les codes et les détails. Le lecteur est alors balloté entre l'incompréhension, les dialogues dignes des BD des années quarante, et un scénario qui saute du coq à l'âne. Le tout donne une étrange impression de s'être égaré dans un film de série B des années 30. Non, la mayonnaise n'a pas pris.BDGest 2014 - Tous droits réservés