Résumé: Etre le fils d'un ambassadeur n'a pas que du bon. Par exemple, ça vous entraîne parfois à l'autre bout du monde, loin du collège sympa ou l'on a tous ses copains ! Jean-Eudes est fils d'ambassadeur, et le voila donc à 9000 km de la France, au Kalibar ! Mais pas question de se laisser démonter. Dans ce pays, tout est à la fois différent et pareil, sans doute parce qu'on l'empêche fermement de sortir seul dans la ville. Mais Jean-Eudes est curieux ! Avec la lettre qu'il écrit à ses potes français, il leur fait découvrir petit à petit son nouvel univers, dissimulant les inconvénients et s'étalant largement sur le soleil, les nouveaux amis et sa chance !
J
ean-Eudes quitte la France pour rejoindre son père devenu ambassadeur au Kalibar, petit pays imaginaire à 9670 km de Paris et qui pourrait très bien se situer dans le golfe du Bengal. Changement d'école, d'environnement et d'habitudes sont au programme, avec des découvertes plus ou moins marquantes et des aventures absurdes plus que rocambolesques. Pendant ce temps, Eddy, Ecoline, Victor et Hayat, ses amis restés en France, tentent par tous les moyens de réunir l'argent nécessaire pour rendre visite à leur ex camarade de classe.
Dans la famille Titeuf, voici le collégien post ou pré boutonneux, on ne sait jamais à quel âge cela peut vous prendre ces choses là ! L'air un tantinet évolué et intéressé par le monde qui l'entoure, il va perdre un peu de sa naïveté en côtoyant les natifs du pays, perdus parmi les enfants d'expatriés. Non, le collège français du Kalibar n'est pas représentatif de ce pays ! L'humour reste le principal objectif, ce qui élimine tout risque d'ennui pour tout ceux qui ne cherchent que détente en parcourant cette série de la collection "Tchô !".
Tehem en profite, néanmoins, pour distiller quelques messages sur la pauvreté, la vision étriquée de certains guides touristiques soit disant bien informés (Lovely planet), ou l'esprit d'entreprise bien vite submergé par la réalité du terrain. Messages qui ne sont pas forcément destinés au même public. De là à dire qu'il y a plusieurs niveaux de lecture… la pente est trop glissante pour oser s'y aventurer.
Mais rassurez-vous, les gags ou les jeux de mots plutôt bien amenés, qui se marient si bien à ce dessin rond à gros nez, font souvent mouche et faute de rire à tous les coups on sourit presque à chaque page. Pas de grands moments mais de bons moments.