Résumé: Le DC 10 de la Swissair vient se poser souplement sur l'aérodrome de Hong Kong. À son bord, Yoko Tsuno n'est pas sans éprouver quelque inquiétude? Son physicien de père, financé par un certain Ito Kazuky, revanchard mégalomane, a trouvé le moyen de créer des typhons artificiels.Parvenue, non sans encombre sur son île natale, Yoko affronte les hommes de main de Kazuky, retrouve Aoki, son vieil ami et précepteur, sabote les installations d'un laboratoire, s'échappe puis est prise à nouveau. S'engage alors, au-dessus de l'épave du cuirassé Yamato, une lutte acharnée...
Tout d'abord, je félicite les éditions Dupuis pour leur collection "Les Intégrales". Elle nous offre une analyse pointue des œuvres de nos héros préférés, avec des témoignages passionnants et des documents rares (bien souvent des esquisses et croquis des planches). Celles réunissant "La Fille du Vent" permet au génial Roger Leloup de mieux nous expliquer son travail. Un régal pour les passionnés de YOKO TSUNO que nous sommes !
"La Fille du Vent", outre de superbes dessins comme d'habitude, se laisse lire facilement, peut-être parce qu'on y trouve moins de détails scientifiques que dans les aventures précédentes. J'aurai juste mieux voulu comprendre comment se forment les typhons suite à l'envoi de missiles de Kazuky mais tout le reste est grandiose. Merci Roger et vive Yoko !
Embu
Le 24/05/2022 à 14:34:17
Je crois que Yoko Tsuno est en train de devenir ma série BD préférée.
Petit, c'était les Schtroumpfs. Mais à présent, le temps passe et ma préférence va vers ce type d'album.
Non loin qu'il s'agit de mon album préféré. Mais l'essence de la saga y est.
Dans cet album, on se retrouve face aux ingrédients d'une bonne BD de Roger Leloup. Science-fiction à la limite du réel, humour, dessins de qualité et philosophie positive.
Et pour une fois, ce n'est pas avec les Vinéens.
Le scénario tient la route, l'originalité est présente et on en apprend plus sur l'histoire de Yoko. La chute finale est certes triste mais elle provoque un sourire. Un sourire attristé, certes, mais un sourire de compassion également.
C'est dingue de se dire que les dessins autant que le scénario sont créés par le même auteur.
Levant
Le 19/04/2012 à 16:10:54
Pour la première fois, Yoko est au japon et nous fait découvrir une petite partie de la mentalité de ce peuple; Encore un scénario original et de superbes dessins. Pol prend une allure plus réaliste, ses yeux sont maintenant dessiné moins grand
toine74
Le 26/01/2009 à 16:20:02
Yoko alerté par un mystérieux message à propos de son père se rend, avec Pol et Vic, au Japon via Honk-Kong. Elle va se retrouver au milieu d'un conflit industriello-scientifique. L'honneur de la famille, du Japon et la stabilité géopolitique régionale sont en jeu...
Neuvième album de la série, ce tome est un de mes préférés. L'intrigue de Roger Leloup est très bien construite, il y montre parfaitement la dualité du Japon, d'un côté la modernité et le développement technique de pointe et de l'autre, le très fort rôle de la tradition. Le thème majeur, mainte fois utilisé dans le reste de la série (cf. L'orgue du Diable, La Frontière de la vie, la Proie et l'Ombre, le Feu de Wotan, Le Dragon de Honk Kong), la science et ses utilisations (positives et négatives) y est très bien développé aussi bien sur le plan moral que sur le plan économique. Leloup nous fait aussi fait plonger dans le passé de Yoko, jusqu'à l'heure japonaise émigrée en Europe, dans son enfance, dans ses racines; ces éléments nourrissent le personnage et le rend encore plus attachant. Il y est aussi question d'honneur (thème japonais par excellence), de retour sur un passé douloureux (le Japon et la guerre), du pouvoir des méga-entreprises et des catastrophes naturelles. Un album très riche donc, on se demande comment autant d'éléments tiennent en 44 planches sans compter qu'il y a plusieurs scènes d'action (le final est une réussite du genre). Reste le sort de Pol et Vic, leurs rôles y sont tellement inexistants qu'on se demande pourquoi Yoko les a emmenés avec elle...
Au niveau graphique, c'est excellent également. Evidemment c'est un dessin classique. Le style de Leloup est parfaitement en place et sa ligne claire est superbe : c'est léger et dense en même temps. La mise en page est dynamique malgré un manque de place sur certaine page, on rêve de grandes illustrations hors-page par moment.
Il faut relire les classiques ! Cet album est vraiment superbe tant sur le plan graphique que sur le contenu, même si ce style n'est pas votre tasse de thé (vert évidemment) ça vaut la peine de s'y plonger.