Résumé: La pénombre. Une houpette apparaît.
Un jeune homme dans son lit, un pansement sur la tempe. Doug se léve suit son chat noir, Inky - pourtant mort depuis des années - et se laisse entraîner de l'autre côté du miroir.
Que s'est-il passé? Une soirée punk, un concert, William Burroughs, une jeune femme nommée Sarah, des polaroïds, un amant jaloux... À grand renfort d'ellipses, Charles Burns fait voler en éclats nos repères spacio-temporels, multiplie les allers-retours entre rêve et réalité, nous place un foulard sur les yeux, nous fait tourner sur nous-mêmes et nous laisse seul dans un pays inconnu, juste après le déluge.
== Avis pour les trois tomes ==
Ambiance bien lugubre. Monstres repoussants. Hallucinations débridées. Imagination fertile. On est réellement dans l'univers de Burns.
Si les deux premiers tomes s'avèrent excellents et nous présentent deux univers totalement distincts qui évoluent en parallèle et dont nous ne connaissons pas trop les tenants et aboutissants (même si on s'en doute un peu), le troisième tome déçoit par sa résolution. Finalement, ce n'était que ça? Au lieu de nous offrir une véritable histoire de science-fiction, Burns ne fait finalement que nous sortir une métaphore d'un événement de la vie de notre héros.
C'est souvent le problème des histoires de Burns, d'ailleurs. La fin est trop souvent décevante. Dommage. Le potentiel était énorme.
Krompir
Le 10/04/2012 à 05:41:22
Un scénario (en anglais) de bad trip qui prend aux tripes. Le style graphique évoque Floc'h : grands aplats de couleurs peu saturées, encrage épais, visages peu émotifs; mais avec quelques séquences surprise.
C'est pas une BD décorative, c'est dur à suivre, mais le lecteur est tout surpris à la fin de vouloir voir la suite, au tome 2...