Résumé: Quand un parc d’attractions ouvre sur des mondes magiques bien réels…
A l’école, Jenn et Mervin font la connaissance d’Orage. Son père est le concepteur de WonderPark, un parc d’attractions mystérieux et désaffecté. Quand elle leur propose de visiter l’endroit, Jenn et Mervin sont ravis. Mais à peine entrés dans le parc Zoey, leur petite sœur, disparaît.
WonderPark est en fait un portail vers des mondes magiques. Sans hésiter, les trois amis s’engouffrent dans Libertad, le monde des pirates, où la traîtrise est un art et le courage une nécessité.
U
n parc d’attractions abandonné ! C'est un comble ! Melvin et sa sœur Jenn observent avec envie cet endroit magique depuis la fenêtre de leur chambre de la petite ville de Gyfford. Les portes n'ont jamais été ouvertes au public et personne n'en connait la raison... Sauf la fille du directeur, une ado quelque peu étrange. Intriguée, Jenn ose enfin l'aborder dans la cour de récré. Orage deviendra ainsi rapidement sa meilleure amie. Un jour, elle leur propose une visite en catimini. Seulement, à peine entrés dans le Wonderpark, Zoey, la petite sœur, disparaît.
Le thème des mondes parallèles est déjà largement exploité. Ici, comme dans Zombillenium, le lieu est habité et géré par des créatures venues d’ailleurs. Le lecteur devine rapidement que chaque tome abordera un univers différent -six sont donc à prévoir-. Le premier est celui des pirates, Libertad. Le concept est intéressant néanmoins, le problème est que le mélange sent bien trop le déjà-vu. Du Peter Pan, du Pirates des Caraïbes… Certes, grâce au scénario de Fabrice Colin, les péripéties sont riches en rebondissements, peut-être trop d'ailleurs car l'absence de transition et d'explication lasse un peu. De plus, les personnages ont peu d'épaisseur et suscitent difficilement l'empathie. Reste de l'action, de l'action, de l'action.
Le dessin d’Antoine Brivet, plutôt original et bien réalisé, s'inscrit dans le ton de ces aventures fofolles au pays imaginaire des corsaires. Les couleurs pétillantes et vives confèrent un bon regain d'énergie à la lecture.
Adapté d'un roman paru chez Nathan, les auteurs semblent à l’étroit dans le format plus court de la bande dessinée. Clairement destiné aux plus jeunes, Wonderpark ne fait pas dans la subtilité et mise fortement sur le divertissement facile d'accès.