Résumé: Avec ce récit, l’univers de Wollodrïn s’enrichit d’un conte initiatique dans lequel vous découvrirez que l’adolescence des orcs n’a rien à envier à celle des humains pour ce qui est de la rébellion et de l’inconséquence…
À chaque belle saison, de jeunes guerriers orcs sont envoyés, pour leur formation, en expédition contre les clans voisins. Parmi eux, Wïnhbor, dont les nuits sont hantées par un dragon destructeur. Mais c’est sa sœur Wïnhart qui hante ses jours. Désignée pour les accompagner, elle ignore que Wïnhbor et ses amis ont un plan secret qui va tous les plonger dans un tourbillon de larmes et de mort…
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our Wïnhbor et ses compagnons, le jour tant attendu est arrivé. Afin de faire leurs preuves et devenir des guerriers, ils sont envoyés en expédition. Mais un gros nuage noir vient assombrir ce moment béni. Sa sœur, Winhart, et d’autres filles du clan, ont été autorisées à se joindre à la troupe. À la honte s’ajoute la contrariété, car le petit groupe a prévu de fausser compagnie à son guide pour aller affronter le terrible dragon Wffnïr qui martyrise les orcs depuis des lustres.
Premier tome du quatrième diptyque de la série Wollodrin, et David Chauvel choisit une fois encore d’enrichir son univers en s’intéressant à un nouvel acteur. Revoilà les orcs dans une histoire dont l’enjeu ne paraît pas hautement épique (même si dans ce monde, le danger est toujours présent) : un rite de passage à l’âge adulte. Le scénariste fait montre une fois encore de sa capacité à installer des personnages et un contexte – les relations entre le frère et la sœur notamment – en peu de temps. Il sait également ménager les effets et, bien entendu, la sortie des jeunes orcs n’aura rien d’une classe verte. Des surprises et un final homérique attendent la troupe d’apprentis héros.
Entre sa faculté à solidement personnaliser chaque protagoniste – ce qui n’est pas chose aisée, l’orc ne se laissant pas caractériser facilement –, celle consistant à donner corps aux ambiances à travers les paysages ou encore à construire des scènes d’action majestueuses et toujours lisibles, Jérôme Lereculey offre encore et toujours une mise en images synonyme de plaisir pour les yeux.
Ceux qui s’attendaient à retrouver le couple Onimaku/Hazngar, comme pouvait le suggérer le final de l’opus précédent, seront peut-être déçus. Les autres seront heureux de voir le petit monde de Wollodrïn s’étoffer, et attendront avec patience de découvrir comment cet épisode va se rattacher à la trame générale.
Les avis
kingtoof
Le 13/05/2016 à 19:20:15
L'univers de Wollodrïn est très riche, j'espère que cette série aura une longue vie.
Très bon album, qui se passe sur les territoires orcs, en bordure du monde connu.