Info édition : Noté ''Première édition''. Contient Walking Dead (2003) #43-48
Résumé: Après une brève accalmie, l'horreur frappe à nouveau. Retranchés derrière les grilles de leur pénitencier, Rick et ses compagnons assistent incrédules au retour du Gouverneur, laissé pour mort lors de leur évasion de Woodbury. Déjà Andrea se poste au mirador, épaule son fusil, ajuste sa visée, expire et aligne le Gouverneur... Rares seront ceux qui réchapperont du combat à mort qui s'engage.
Sans conteste, un des tomes (avec le tome 5 : monstrueux) le plus intense de la série.
Les auteurs ne ménagent nullement leurs personnages, ni leurs lecteurs. Cette partie particulièrement réussie donne une nouvelle direction à la narration qui s'était quelque peu "assoupie" à l'image des personnages dans leur "confortable" prison.
Un très bon tome de cette remarquable série.
Random-
Le 14/08/2019 à 16:30:57
Place à l'action. Cette fin de cycle est d'anthologie. On retient son souffle page après page en se demandant où cela va s'arrêter. A lire impérativement mais, attention, âmes sensibles s'abstenir.
pokespagne
Le 07/12/2014 à 19:45:33
N'ayant jamais été avare en critiques envers ce comic book à mon avis grandement surévalué, je ne pensais jamais arriver à en louer les mérites de manière aussi catégorique, mais l'honnêteté me pousse à reconnaître que ce huitième tome ("Made to Suffer" en version originale) est un vrai chef d'oeuvre. Que cela soit du fait de l'extrémisme d'un scénario qui sacrifie de nombreux personnages "principaux" dans la saga sans en faire tout un plat, ou bien de l'excellence de la narration qui joue entre plusieurs fils et ménage un suspens infernal, sans parler cette fois d'un découpage d'une redoutable efficacité, tout concourt à asphyxier le lecteur par une succession de scènes fortes, voire traumatisantes. Kirkman et Adlard semblent donc être arrivés exactement là où ils le souhaitaient, et parviennent finalement à justifier bien des circonvolutions pesantes qu'on leur a reprochées dans les précédents tomes : la morale, implacable, de "Walking Dead" (l'homme est un loup pour l'homme, ou quelque chose du genre) nous explose à la figure, et on n'en sort pas indemne. Le seul reproche que je puisse imaginer faire à ce livre exceptionnel, c'est de se conclure par "A Suivre", alors que le mot "Fin" aurait permis à "The Walking Dead" de se clore dans une remarquable apothéose.
cedd79
Le 06/02/2012 à 14:39:50
Ce tome 8 clôture en quelque sorte la fin premier cycle d'une brutalité rare, mais de bout en bout passionnant (hormis le tome 6, il est vrai, bien en-dessous de tous les autres).
Walking Dead est une série addictive où les auteurs parviennent à éviter les écueils du genre, et va bien plus loin que le genre lui même.
Il faut le dire, j'ai rarement ressenti autant de violence dans une oeuvre graphique. Les auteurs n'hésitent pas une seconde à sacrifier femme et enfant, jusqu'à tuer purement un simplement les héros qu'on peut suivre depuis plusieurs tomes.
Je ne sais pas jusqu'où nous mènera Walking Dead, mais ce qui est certain, c'est que l'enfer ne sera pas loin...
BIBI37
Le 03/07/2010 à 00:26:42
Pourtant ce n'est pas le meilleur de la série mais on reste accro à Walking Dead sans trop savoir pourquoi peut-être parcequ'en dehors de cette histoire de zombies c'est surtout une formidable oeuvre critique sur la psychologie humaine en situation extreme.
Ca marche et soit on aime soit on déteste.
7/10.
wilfro
Le 14/11/2009 à 10:09:37
Je l'ai lu il y a 4-5 mois maintenant mais je m'en rappelle comme si c'était hier (rare quand même vu le nombre astronomique de BD que j'ingurgite).
On est paroxisme de la tension à la fin du 7, et tout nous prépare à un déferlement de violence. Et on est pas déçu, c'est pour moi du jamais vu à ce niveau là.
En effet ce qu'il faut prendre en compte dans cette série, c'est la fantastique proximité que le lecteur à avec les personnages. Les auteurs les ont décryptées sous toutes leurs facettes, la psychologie, l'introspection du personnage c'est le moteur de l'oeuvre. Tout cela est facilité par les conditions particulières ou se trouvent plongés tout le décorum, la tension permanente inhérente à la présence menaçante des zombies, l'insécurité physique et intellectuelle des héros les transcendent. Les auteurs nous gratifie d'un exercice de style majeur, le huis clos en quasi liberté.
Pas de fausse note tout au long des tomes de la série nous amène à ce chef d'oeuvre qu'est le 8°opus.
Un enfer dans l'enfer, la folie les a saisie, les auteurs ne font pas de détails sur les personnages, on détruit, on hache menu, le lecteur perd ses certitudes, quoi non pas le bébé, pas la mère, si si, ptain mais ça s'arrêtera pas, de l'air, raaah une petite gorgée, une lueur d'humanité, l'espoir, la corde qui me remonte du puit.
Je n'en peux plus, usée c'est trop dur, mais que c'est bon.
Chapeaux bas messieurs.