Rétrospectivement cet album apparaît comme un préalable à "Immondys". Daniel Hulet poursuit ici les fondations de son "style sombre" (par opposition à ses séries plus grand public comme "Les chemins de la gloire" ou "Pharaon"). Par bien des aspects, Hulet pourrait être le pendant bédé du cinéma de Jeunet et Caro avec qui il partage un goût pour les ambiances glauques et les environnements déliquescents. Parfois une note d'humour noir traverse ce monde crépusculaire (la seule bande dessinée où l'on utilise des chats policiers).