Info édition : La série Vietnam Journal a d'abord été publiée par Apple Publishing en 1987.
Résumé: VIETNAM 1967.
Scott Neithammer, reporter de guerre, débarque tout juste de Saigon pour couvrir le conflit sur le terrain. S’il s’attend tout d’abord à être le témoin de belles conquêtes militaires et à rentrer en contact direct avec les populations « libérées » et enthousiastes, il se rend rapidement compte du décalage de ces espoirs avec la réalité et que les vraies histoires se trouvent parmi les hommes du rang, lâchés dans un conflit qu’ils ne comprennent pas et qu’ils ne peuvent pas gagner.
Au travers des évènements auxquels Neithammer est confronté, Don LOMAX témoigne de sa propre expérience en tant que vétéran de la guerre du Vietnam. Les personnages et les évènements décrits dans ce recueil sont tous nourris de situations vécues en une succession de scénettes livrées sans fioritures ni glorification et imprégnées des sensations éprouvées sur le terrain.
VIETNAM JOURNAL est l’occasion pour les lecteurs francophones de se plonger à la fois dans une brillante bande dessinée de guerre et dans un témoignage d’un conflit dont nous n’étions pas tout à fait étrangers.
Ce premier tome est une indéniable baffe dans la tronche.
Le concept est assez simple, Don Lomax qui est journaliste présente en bande dessinée son témoignage sur la guerre du VIETNAM, entièrement inspirée de faits réels . L’ensemble a été publié entre 1987 et 1991.
J’ai lu ce premier tome d’une traite et sans m’arrêter. Même si les thèmes ne sont pas à mon sens très surprenants pour la description d’une guerre (sens du devoir, rapport à la mort, gestion humaine par la hiérarchie), cela m’a néanmoins scotché.
Tout d’abord la qualité du dessin précis et ciselé. C’est en noir et blanc ce qui évite des cases pleines d’hémoglobine rouge sur un fond vert de la jungle du Vietnam – cf. Latah.
Ensuite, le sens narratif prononcé de Lomax qui réussit à prendre aux trippes sans en rajouter. C’est peut être ce qui différencie un reporter de guerre d’un scénariste plus classique qui ne l’a pas vécu.
Je vais me procurer la suite et je le recommande plus que chaudement : une bande dessinée qui sort des sentiers battus, pleine de modernité (…) et qui fait réfléchir, ce n’est pas tous les jours.
Indispensable.