Info édition : Noté "N001" sur le 4ème plat. Couverture souple avec rabats.
Résumé: Le quotidien d'un vieil homme et son chat. Humour, tendresse et nostalgie. Le petit coin de paradis de Daikichi et Tama n'est pas épargné par les querelles entre voisins de toujours. L'arrivée d'une jeune et charmante docteur apaisera-t-elle les tensions ou, au contraire, provoquera-t-elle des crises de jalousie chez les grands-mères de l'île ? Daikichi observe ces chamailleries de loin, occupé qu'il est à se plier aux désidératas félins de son comparse.
S
i ce n’était pour quelques tracas de santé (par chance, un nouveau médecin s’est récemment installé), c’est comme si le temps n’avait pas d’emprise sur Daikichi, Tama son chat et les autres habitants d'une île nippone. Ici, le monde se connaît et s’entraide sous les regards attentifs des matous du lieu. De plus, la saison a été bonne et le potager regorge de beaux légumes appétissants !
Déjà le troisième volume du Vieil homme et son chat, la délicieuse série signée Nekomaki. Véritable ode aux bonheurs simples et à la vieillesse heureuse, les récits oscillent entre anecdotes du quotidien et nostalgie, sans oublier beaucoup d’humour évidemment. Tel Le Promeneur solitaire de Jirô Taniguchi, les héros de la série s’attachent aux petites choses invisibles qui font, sans en avoir l’air, le ciment des existences. Des vieilles amies qui se chamaillent depuis plus de soixante ans, mais qui fondent en larmes à l’idée que l’une des deux oserait mourir avant l’autre, un voisin grincheux en guerre contre ces maudits félins qui saccagent ses plates-bandes, quelques souvenirs douloureux du temps passé qui s’effacent peu-à-peu avec la disparition des derniers témoins, etc. L’aventure est au coin de la rue ou au fond du jardin.
« Miaou ! J’ai faim, donne-moi des croquettes. Miaou ! Une caresse et que ça saute ! Miaou, non rien, c’est juste pour le plaisir… » Sacrés greffiers, impossibles de les oublier ! Fidèles compagnons aux humeurs changeantes, ils sont néanmoins toujours là pour ramener leurs maîtres à la réalité quand le coup de blues menace. Comme l’ensemble de l’ouvrage, ces boules de poils sont dessinées à l’aquarelle pour la poésie et encore plus de douceur. Cette simplicité apparente de l’image ne fait que renforcer l’atmosphère bénéfique de cet album réconfortant.
Bouffée d’oxygène pur rassemblant d’innombrables instantanés de félicité zen, Le vieil homme et son chat se frisent les moustaches est l’exemple type de la lecture « feel good » pouvant être partagée par tous les membres de la famille.