Le 01/09/2020 à 11:37:38
Vider la corbeille traite du monde de l'entreprise et des rapports entre collègues ou hiérarchiques. C'est bizarre mais on reconnait plusieurs stéréotypes des gens qu'on peut véritablement y croiser. Bien sûr, c'est un peu tourné à l'excès mais il y a de cela. Je retrouve le personnage de Stanislas que j'avais côtoyé en DRH peu sympathique dans Une épaisse couche de sentiments. J'aurais sans doute mieux fais de commencer ma lecture par ce one shot pour une question de bon sens chronologique. Au début, je me suis posé des questions en me disant que cela ne pouvait pas être le même personnage, si sympathique, si avenant envers les autres. Oui, on a droit à suivre une évolution digne du jeune Skywalker en Dark Vador. J'ai eu également plaisir à retrouver un auteur que j'aime bien aux commandes à savoir Sébastien Gnaedig. Il n'est pas très prolifique en qualité d'auteur de bd mais il a surtout développé des collections comme celle de Futuropolis ou encore "Tohu Bohu" aux Humanoïdes Associés et même "Aire libre" ou "Repérages" chez Dupuis. Bref, là où il passe, il ne nous offre que de la qualité et nous fait découvrir des auteurs de talents. Je crois que c'est l'un des grands manitous de la bd moderne en France actuellement. Je l'admire beaucoup par rapport à tout ce qu'il a apporté. Il est encore jeune et fera sans nul doute encore parler de lui. Pour en revenir à vider la corbeille, c'est bien entendu une bd de qualité qu'il faut lire au moins une fois dans sa vie si on est intéressé par les arcanes impitoyables du monde du travail.BDGest 2014 - Tous droits réservés