Info édition : En fin d'album, carnet de croquis de 4 pages.
Résumé: Maudit par la peau du Versipelle, Harding a trouvé refuge dans un port et cherche un embarquement qui lui permettra de s’éloigner de ses démons et de la vengeance de Sigurd. Mais il doit faire vite, car ce dernier, toujours accompagné de sa meute, de Randi et du draugr de Folker, se rapproche plus chaque jour…
M
arqué au plus profond de son âme et dans sa chair par la peau du Versipelle, Harding cherche à fuir. Mais est-il possible d’échapper à une meute conduite par un meneur de loups ?
Récit surgit des brumes nordiques, Été peut être - tout à la fois - lu en solitaire ou partagé avec un jeune auditoire et prouve le talent d'Isabelle Bauthian à imaginer des histoires à l'orée du conte et du fantastique.
Expressif et joliment mis en couleurs, maitrisant les volutes ectoplasmiques d’un Drauer colérique comme les sortilèges d’une Lœknir amoureuse, le dessin d’Anne-Catherine Ott séduit par son charme et sa vitalité. Sobre, il dépeint justement une large palette de sentiments et remplit, selon l’humeur du moment, chaque planche de magie, de peur, de haine ou de tendresse.
L’évidence de la coopération entre Isabelle Bauthian et Anne-Catherine Ott - initiée sur Havre en 2010 - fait de Versipelle un diptyque où scénario et graphisme se complètent intelligemment pour le plus grand plaisir de tout un chacun.
Les avis
thieuthieu79
Le 16/06/2018 à 22:47:00
Cette suite confirme l'impression laissée à la fin du premier album.
On a quitté les paysages enneigés au profit des plaines et des forets bien vertes, brillants sous le soleil d'été.
Le dessin est toujours aussi expressif, les décors toujours aussi envoutants.
La présence du fantôme dans l'histoire prend tout son sens ici. Celle-ci est d'ailleurs intelligemment mis en scène.
Les rebondissements sont multiples, l'émotion bien présente, le tout dans un graphisme toujours aussi léger et élégant.
Les auteurs ont pris leur temps pour réaliser ce 2ème album et pour nous livrer ce dyptique particulièrement réussi., mais au vu des presque 80 pages et du travail réalisé, ça en valait la peine.