Résumé: Bain de sang dans le plus célèbre gratte-ciel du monde dont des hordes de vampires ont pris le contrôle ! Qui parviendra à survivre ?
Les créatures ont pris le contrôle de l’Empire State Building et leurs victimes ont été réanimées, rejoignant leurs rangs. À l’extérieur, tout est fait pour les contenir
dans le gratte-ciel et les éradiquer avant qu’ils ne puissent envahir New York. Mais Terry et Mary se trouvent encore dans les étages ! Et il ne leur reste que peu de temps pour s’échapper !
L
'agitation règne au pied de l'Empire State building. Ils croyaient tous à une attaque terroriste, un remake du 11 Septembre en somme, mais non. Des créatures assoiffées de sang sèment la terreur à tous les étages. Coincés au trente-cinquième, Terry et sa cousine Ashley tentent de sortir de cet enfer vertical. Pris entre le feu et la horde de vampires, leurs chances de survie diminuent à vue d'œil.
Ange, associé ici à Patrick Renault, propose un récit horrifique où les vampires attaquent un immeuble qui, finalement, se transforme en tour infernale. L'aventure se révèle prenante et, si l'originalité n'est pas au rendez-vous, Vampire state building n'a finalement pas d'autres prétentions que d'assurer un bon moment de lecture en se rapprochant de la série B de qualité ou du survival en huis-clos : suspense, rythme haletant et rebondissements. Avec pour base une légende indienne, les auteurs édifient un scénario efficace où le fantastique se mêle à l'actualité. La construction se fait en miroir : les autorités qui agissent en aveugle au pied du monument et les victimes qui se débattent au cœur de l'horreur. Ce double regard en alternance dynamise habilement la narration.
Mis à part la couleur (Sébastien Gérard), le lecteur pourrait se croire dans un épisode de Walking dead. En habitué des scènes gores et sanguinolentes, Charlie Adlard reste excellent dans le choix des cadrages et des points de vue mais moins dans la finition des personnages, le fan le reconnaîtra. Les représentations sous les trombes d'eau sont très bien réalisées ; le climat de tension et d'urgence s'installent sans problème.
Il n'aura pas fallu longtemps pour lire la fin de ce dytique qui remplit son office de divertissement frissonnant, le point fort résidant assurément dans le graphisme qui booste une trame restant dans la lignée des récits catastrophes, mêlés d'ésotérisme.
Les avis
Saint -Jean
Le 08/02/2020 à 20:44:17
Pour la amoureux du genre, c'est un bon album. Bien entendu, ça n'a rien d'original mais ça tient ses promesses de nous vampiriser le temps d'une lecture... Dessins et scénario rythmés.