Le 06/09/2025 à 09:02:20
Christin jouerait il la carte nostalgique dans cet album ? Car voici qu’un certain nombre d’anciens personnages refont surfaces. Est-ce sympa pour un lecteur de la 1ère heure tel que votre serviteur ? Oh oui ! Est-ce que cela sert la narration de cette nouvelle aventure ? Si on accepte les hasards et rencontres improbables, oui ça peut servir. Car ce nouvel opus est alerte, plutôt joyeux, débonnaire. Il est aussi sans grand enjeu, ni palpitation. La narration est bonhomme comme une ambiance d’un réunion d’anciens copains. Mais malgré une aventure qui n’est pas aventureuse, il y a tout de même le point de vue de notre société sous-jacente qui m’a beaucoup plu. Christin met en parallèles religion avec pognon, le sacré avec la multinationale. Et j’ai pris un plaisir certain à suivre les pertinences dissimulées de l’auteur au travers d’une kyrielle de personnages tous très bien brossés dans des caricatures fines. J’avoue, j’ai ri beaucoup aux situations entre personnages et j’ai beaucoup souris aussi sur les propos de Christin qui corrèle, avec de nombreux passages sémantiques, les deux thématiques. Le final est un contrat qui unit tout ça de manière bien foutraque mais tellement juste ! Comme toujours, Christin fait tout ceci sans morale acerbe. Il est juste taquin. Ce qui manque d’ailleurs, j’aurais préféré plus de brutalité que de simple sous-entendu. Cela aurait donné de vrais enjeux, alors que, vraiment, la lecture n'est que tranquillou pépère… Sinon Mézières est toujours un génie. Sa plume est à sa maturité la plus absolue. Hélas dans ce chapitre, il ne peut s’exprimer vraiment. Le scénario propose peu de grands espaces, ni de grandes cités (juste des salons, des comptoirs et salle de théâtre…Beaucoup de dialogues (bien écrit certes mais beaucoup quand même) ne permet pas au génie de Mézières à nous en mettre plein la vue..Le 03/07/2022 à 22:23:02
C'est le premier album de la série qui joue autant sur la nostalgie. On revoit d'anciens personnages (la trinité d'Hypsis, Sun Rae et Shroeder de la Cité des eaux mouvantes, les héros de l'Équinoxe). Comme le diptyque "stations Châtelet et Brooklyn", il est question de la Terre et de multinationales. Il y a donc peu de nouveauté, si ce n'est un Satan récupéré au Point central. J'ai trouvé l'album moyen par rapport à d'autres de cette série que j'aime beaucoup. Il y a moins d'imagination que dans les débuts (jusqu'au 15e voire 16e album) et on se rapproche de la fin de la série, qui ne fera plus vraiment découvrir de nouveaux mondes dorénavant. C'est un album qui ravira surtout les fans ou les nostalgiques de cet univers.BDGest 2014 - Tous droits réservés