Miyamoto Musashi tue Denshichiro, revoit furtivement Otsu, rencontre son ancien ami Matahachi Hon’iden ( elle finira d’ailleurs sur un coup de poing !), fait le point sur sa condition de bretteur, par la suite une requête du Dojo Yoshioka lui sera proposée ( se battre contre les 70 !), puis il finit par retrouver son ancien ami : le Bonze.
A force de répéter a Mushashi, et qu’il se dise à soi-meme qu’il y a un an, il était un campagnard plein de rage ( tout ça, tout ça !), il agira comme tel à la fin du tome. Soit, on parle peu et l’on se soumet au contexte instantané ( ce que font nos sociétés de plus en plus !), ou bien on parle beaucoup plus, on éprouve alors ce que nos mots représentent.
(attention ! On peu parler beaucoup sans émotion, d’une manière idéologique, comme dans un certain titre dont je ne citerais pas le nom !)
Un choix s’impose donc : se soumettre aux impressions plantées en nous par le milieu, ou se soumettre aux sentiments éprouvés par nos représentations.
De là, à considérer l'émotion comme une faiblesse ( Ueda!), il y a un pas que je me garderais bien de franchir.
Ajoutons à cela le coup de pinceau ensorcelant de l’auteur, et l’on obtiendra l’un des titres les mieux réussit du moment.
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