Résumé: Mon enfance a été marquée comme tous les gosses par les legos et les jeux vidéo. J'ai gardé une nostalgie pour ces jeux qui faisaient appel à l'imagination, transformant un triangle avec deux côtés en escalier en un redoutable vaisseau spatial. Etienne Beck. Ainsi, monsieur pixel est dessiné « pixel par pixel » comme par un homme-robot. Sans scénario préalable, à la manière d'un rêve, d'une écriture automatique surréaliste, l'auteur laisse libre cours à ses pensées et avance coûte que coûte. Bien qu'impossible à résumer, ce sinueux récit évite le délire stérile et délivre une raclée d'humour en un bouillonnant et subtil magma de mots et d'images. À la fin, monsieur pixel retombe sur ses pattes, nous laissant bouche bée, comme après un grand film d'aventure lorsque la lumière se rallume dans la salle, un peu perdu, vidé et repu à la fois, un grand sourire aux lèvres.