Le 11/01/2025 à 11:12:23
Cet arc narratif de Daredevil année 90, dessiné par John Romita Junior et scénarisée par Ann Nocenti, est l'un des plus réussis à mes yeux. Il va prendre de la valeur, de la hauteur, de la profondeur tout le long des tomes parus. C'est un arc narratif qui narre un Daredevil perdu, super héros errant loin de son quartier, loin de de lui-même aussi. Cette épopée sera narrée dans la version intégrale de Daredevil chez SEMIC des épisodes 1 à 15. Et nous y reviendrons. Et elle débute sur ce récit complet Marvel. Et nous y sommes. Ici se clôture une histoire que je ne connais pas. C'est un arc narratif précèdent. Et Ann Nocenti se dépatouille comme elle peut pour la conclure. C'est assez indigeste d'explicatif et de dialogues. Et, dans cette fin d'histoire, elle y rajoute plein de petites histoires de vie qui pourraient être sympa si elles possédaient des linéarités claires et ne sont, en définitive , qu'incompréhensibles. Puis, elle débute la sienne d'histoire avec un passage apocalyptique. Et ç c'est génial. Car, au dessus d'Hells Kitchen se bagarre facteur X (les premiers X-MEN) contre les chevaliers de l'apocalypse. Et ça défouraille genre fin du monde. Et Ann Nocenti choisit de raconter l'histoire de notre petit super héros (avec sa copine la veuve noire qui n'a pas non plus des pouvoirs de dieu vivant) essayant de protéger son quartier des casseurs qui se lâchent à tout péter justement à cause de ce petit gout de fin du monde. Et, dans cette nouvelle histoire au climax génial, elle y rajoute plein de petites histoires de vie qui pourraient être sympas si elles possédaient des linéarités claires et ne sont, en définitive , qu'incompréhensibles. Et c'est vraiment dommage. Alors on se contente du dessin du fils à John Romita. Comme toujours superbe de crayonné saturé et de noirceur et de grisaille. L'illustrateur est un génie pour le dessin simple, efficace et....beau. La couverture de Tota n'est pas réussi et donne assez peu envie. Bref, un début raté ....BDGest 2014 - Tous droits réservés