Résumé: Dans un monde idéal, nous n’aurions qu’à dire: «livre de dessins d’Alice Lorenzi» pour que la planète entière s’arrête de tourner.
Ceux qui ont lu Les Heures de verre (la 5e couche) savent à quel point les images de la dessinatrice belge ont la qualité et la patine des gravures les plus obsédantes, comme des missives mélancoliques d’un monde inconnu baigné dans un brouillard d’encre. ou pour dire les choses plus succinctement: ce livre se lit comme un recueil de poèmes — mais en mieux.
Un petit ouvrage surprenant, d’une facture particulièrement soignée, d’une très grande artiste encore trop méconnue.