Résumé: Trois nouveaux univers parallèles. Trois nouveaux cycles d'Uchronie[s] : la grande saga de Corbeyran. Bienvenue à New Moscow, où l'insurrection bolchevique a été stoppée net, la puissance des Tsars s'étant renforcée grâce à une révolution scientifique : la découverte de la fusion noire, censée apporter prospérité et paix sociale. Une paix d'apparence, puisque les prisons russes sont pleines dopposants ! Parmi eux, le professeur Paskevitch, un chercheur arrêté pour avoir osé dire à ses étudiants que dans une autre réalité, le bolchévisme existait vraiment ! Un certain Zack Kosinski le fait sortir de prison Corbeyran nous embarque dans un nouveau cycle de sa saga S.F. à succès, avec cette nouvelle intrigue savante dans les villes de New Beijing, New Moscow et New Delhi, dont le cycle russe est dessiné par Nicolas Otéro.
Je poursuis la découverte de cette saison 2 des mondes d'Uchronie(s). Il s'agit de visiter la Russie des Tsars sous le règne de l'impératrice Katerine III. La Russie n'a pas sombré dans la Révolution communiste. Elle a survécu en s'appropriant les bienfaits de la fusion noire.
On voit tout de suite le lien direct avec New Beijing: Ludmilla Gontchareva qui a disparu de ce monde (et pour cause). On découvre également un nouveau personnage: le professeur Paskevitch. Celui-ci se révèle assez intéressant avec une psychologie propre qui le rend très crédible dans son histoire de trio amoureux.
Le rendu graphique me paraît moins réussi que sur New Beijing. Cependant, le dessin n'est pas franchement désagréable. Et puis, côté scénario, Corbeyran assure une belle histoire pleine de rebondissements. A la fin, on découvre un concept qui a l'air d'être une piste tout à fait intéressante. En conclusion, cela promet !