Le 30/10/2021 à 16:05:25
« Le Tueur, volume 11, la suite dans les idées » change encore une fois le décors en faisant de notre Tueur un « assassin du Tiers Monde » réglant les problème politico-économiques à coups de balles dans la tête ! Cet anti James Bond continue de déverser son dégout des « Occidentaux » écrasant les pays pauvres sous couvert d'organisations internationales (ONU, FMI) servant de relais à leur domination mondiale. Cette philosophie simpliste est en réalité une justification commode pour continuer à aligner les assassinats avec comme variante notable, un coup de chaud dans le désert africain qui vient réveiller d'anciennes peurs. Mais le doute semble également s'insinuer pour la première fois vis-à-vis du très fidèle ami colombien, qui semble avoir changé de dimension en voulant faire carrière dans la politique. Ce 11ieme volume continue sur la même lignée que les précédents : exotisme, beauté graphique et « philosophie » cynico-nihiliste alors que selon moi un tueur « free-lance » n'aurait qu'une espérance de vie que très courte sans l'appui d'une organisation criminelle structurée qui deviendrait son donneur d'ordres et lui ôterait rapidement ce sentiment de liberté qu'il semble tant revendiquer. Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-11-la-suite-dans-les.htmlLe 22/02/2020 à 17:15:24
On pourrait penser qu’au troisième cycle l’histoire du tueur va à un moment s’essouffler. Et pourtant, cela repart de plus belle. Il serait possible de comparer ses aventures à la descente vertigineuse de Kitzbühel où chaque changement de rythme s’assimile à un danger où le coureur peut sortir de piste et se fracasser. A chaque saut on retient son souffle comme à chaque contrat du tueur et peut-être encore plus dans ce onzième opus. Mariano avance dans sa vie politique mais sa place de « sous-ministre » ne le satisfait pas pleinement. IL va envoyer le tueur en Guinée-Bissau pour éliminer un membre du FMI qui lui fait de l’ombre. Mais ce contrat, à deux doigts de tourner en tragédie pour le tueur, commence à le faire réfléchir. Haywood aussi pressent que quelque chose se trame et Mariano n’est pas blanc comme neige surtout que celui-ci commence à toucher à la « dope ». Un deuxième contrat pour le tueur demandé par Mariano est peut-être celui de trop. Il s’agit d’un adversaire politique mais peut-être plus. Et cela inquiète énormément Haywood et le tueur. Mais quel est donc le but ultime de Mariano. Matz et Jacamin sont au top ! Scénario et dessins aussi. L’album tient du James Bond et ça tombe bien puisque Mariano compare le tueur au James Bond des pauvres. Excellent !Le 25/09/2014 à 11:56:24
Ce 11ème album est graphiquement magnifique. Jacamon explose ses palettes et ses cadrages. Il parvient surtout à nous surprendre avec des effets de négatifs ou de mouvements impressionnants ! Le scénario ne suit malheureusement pas cette pente ascendante. Le tueur reprend direct du service ; rien sur sa vie de nabab, la pourriture du fric qui aurait pu l’atteindre. Il est fidèle à lui-même, (s’)exécute en balançant quelques propos bien sentis (mais finalement peu subversifs). Tout ceci coule gentiment jusqu’au moment où… les Ricains arrivent ! Encore eux ! Espérons que la suite verra la jungle s’embraser, Parrain s’énerver, les terroristes frapper. Bref, espérons que le tueur ne s’endormira pas trop sur ses lauriers !Le 29/11/2013 à 15:52:19
Un nouveau cycle débute et notre tueur poursuit son métier sur de nouvelles bases. Le cynisme du héros s'est renforcé, ceci malgré une vie de famille tout à fait "normale". Et on sait bien que tout cela ne peut pas durer… Matz sait mener son intrigue et Jacamon s'illustre parfaitement.Le 09/04/2013 à 20:57:29
Après un second cycle, il faut l'avouer assez raté (d'ailleurs j'ai arrêté de l'acheter à ce moment),ce début de troisième cycle relance mon intérêt pour la série.BDGest 2014 - Tous droits réservés