Résumé: Avec De sang-froid, Truman Capote affirmait avoir voulu raconter la réalité, juste la réalité. Ce qui est vrai... dans une certaine mesure. Cela correspond parfaitement à sa personnalité à la fois sincère et manipulatrice. Ainsi, il transformait souvent la réalité de sa vie dans le sens où ça l'arrangeait. Il y a le jet-setter qui mettait en scène une vie flamboyante mais qui se détruisit physiquement à écrire cette histoire. Truman prétendait également être adoré dans le Kansas, ce qui était vrai, en partie, car sa personnalité était clivante chez ceux qu'il surnommait «les ploucs». Et il y eut cette relation avec Perry Smith, son double négatif, l'un des deux condamnés à mort. Chacun d'eux croyaient se reconnaître dans l'autre. Admiration pour Perry, fascination pour Truman. Ce dernier était-il sincère ou se servait-il simplement de Perry pour son roman ? Ici, la réalité des meurtres, du procès et de l'exécution est montrée à travers les scènes du film. En noir et blanc, comme autant de ruptures. L'histoire se concentre sur la violence d'écrire, d'attendre et d'accompagner quelqu'un que l'on connait «mieux que soi-même» à l'échafaud. Pourtant, entre écrire la réalité et la vivre, il y a un monde...
Peut-être faut-il être un fan de Truman Capote ou de son roman signature.
N'étant ni l'un ni l'autre mais voulant tester un autre registre que mes lectures habituelles j'ai tenté l'aventure.
Ca se lit, puis après ça s'oublie. Jamais je n'ai vibré.