Résumé: Voilà que Sakura Kisaragi se retrouve à vivre avec les trois héritiers du clan yakuza des Amô ! Pour ne rien arranger, la jeune otaku doit devenir la femme de l’un d’entre eux.
Cette fois, ce sont le frère pudique et le cadet introverti qui semblent vouloir se rapprocher d’elle... Comment rester de marbre face à un amour si sincère ?!? D’autant qu’entre une infiltration au café JK avec Léo, puis au sein d’un casino illégal avec Ryûsei, les ennuis s’accumulent...
S
akura a obtenu sa première mission : infiltrer un café qui serait en fait une plate-forme pour du trafic de drogue. Avec le cadet des frères Amô, Léo, elle va devoir aller au-delà de ses peurs d'otaku et montrer qu'elle n'est pas si godiche !
Narumi Hasegaki propose avec ce titre une situation burlesque propice au comique : l'héroïne, fan de jeu vidéo, va se trouver propulsée dans le milieu des yakuzas. Alors qu'elle y est très à l'aise sur son écran, dans la réalité, c'est une tout autre affaire ! Rappelez-vous : parce qu'elle a sauvé un chef de clan mafieux, celui-ci lui a promis un de ces trois fils en mariage. Le premier épisode présentait les personnages, notamment l'ainé, Shûsuke, attentionné et sérieux. Ici, le lecteur découvre de manière plus approfondie le dernier de la fratrie, le fougueux Léo, ainsi que le second, Ryûsei, beaucoup plus réfléchi. Malgré quelques problèmes de rythme (transitions quasi absentes, péripéties qui s'emballent ou, au contraire, s'éternisent un peu), la lecture est relativement sympathique grâce aux personnages bien campés. Bien sûr, avec un tel pitch, les situations sont forcément irréalistes et pleines de clichés néanmoins, le coté léger et l'humour font que ce titre fonctionne et donne envie de suivre la suite.
Le graphisme est dans le pur style shojo avec de beaux garçons et des filles mignonnes aux grands yeux papillonnants. Trop kawaï !
Un joli moment de divertissement pour ce manga décalé et loufoque, deuxième tome d'une comédie romantique en cours de parution au Japon et qui en compte déjà dix (troisième volet, le 10/11).