Info édition : Édition spéciale réalisée par les éditions Glénat pour La librairie Bulle au Mans, le Dernier Rempart à Antibes, la Librairie du Cap à Saint-Laurent du Var.
Spécificités :
- Tirage limité à 750 exemplaires
- Couverture alternative inédite
- Cahier de 16 pages supplémentaires dont 3 pages de bande dessinée inédites.
- Frontispice signé de Hugues Labiano.
Résumé: Vengeance meurtrière.
Ohio, 1936. Ethan Hedgeway est un truand qui a trahi Frank Milano, le parrain de la pègre de Cleveland. S'il pensait pouvoir mener une vie paisible ensuite, c'est raté. En guise de réponse, Milano réfugié au Mexique, démembre sa femme. Hanté par ce massacre, Hedgeway décide de revenir à Cleveland à la grande surprise des policiers qui comptent bien profiter de son retour pour lui soutirer de précieuses informations. Les autorités l'installent dans un hôtel minable où Ethan va faire la connaissance de personnages aussi baroques que lui, telle la ravissante unijambiste Victoria Jordan. Mais une autre affaire agite la région : dans les bas-fonds du quartier de Kingsbury Run, là où sévit la misère la plus crasse, un tueur en série sème des cadavres mutilés autour du bidonville. Ethan, fasciné par ces crimes odieux, va peu à peu sombrer dans un sordide engrenage meurtrier sans imaginer que le véritable tueur, tout proche, pourrait bien prendre ombrage de ce dangereux concurrent... Ethan pourra-t-il s'arrêter à temps ?
Avec ce polar sanglant aux dialogues ciselés, Philippe Pelaez nous offre le récit d'une vengeance brutale. Un album à l'ambiance sombre et crépusculaire qui signe le retour d'Hugues Labiano chez Glénat, et rappelle le film noir américain des années 30 et 40.
Je n'ai guère été convaincu par cet album, pourtant que j'attendais avec impatience.
Au vu des auteurs, Pelaez qui a signé de très bon albums depuis quelques temps et Labiano, dessinateur emblématique de la série "Black OP" je m'attendais à un festival. J'ai même commandé la version n&b de l'album pour mieux en apprécier l'atmosphère de polar noir.
Mais j'avoue ne pas avoir accroché à l'intrigue, Je ne sais si cela est dû à la voix off des premières pages qui alourdit le récit ou encore à un scénario assez bancal, qui en voulant trop rendre hommage au film noir américain, finit par se perdre voire perdre le lecteur, en tout cas j'ai eu du mal à finir cet album. Par contre le dessin de Labiano, dans la version grand format noir et blanc, ne souffre d'aucun défaut, au contraire, l'édition n&b vient renforcer la noirceur du récit.
Bref, un avis assez réservé sur ce titre.
Dommage.
Campanar
Le 23/04/2024 à 17:13:36
Ça déroule sans grand mystère ni grande surprise … certes l’atmosphère est là, en grande partie par le dessin et la couleur, un peu par la description de l’époque quand même, mais perso, je ne suis pas arrivé à accrocher.
Au final, j’ai trouvé ça assez léger alors que le thème était susceptible de donner quelque chose de plus profond.