Le 13/11/2019 à 15:19:40
Nouveau cycle : j'adore cette série cependant je supporte de moins en moins les séries qui découpent les histoires sur plusieurs tomes. Ce nouveau tome de Travis en est un excellent exemple : c'est au moment où l'on rentre dans l'histoire que l'album se termine... il faudra attendre la suite... En tout cas, il me semble que Duval souhaite mettre en parallèle ses deux séries fétiches Carmen et Travis en s'offrant un scénario commun. Mais que fait donc Vlad ?Le 12/11/2019 à 12:49:51
Cet album entame un cinquième cycle des aventures du camionneur de l’espace, une longévité remarquable même si tous les cycles ne se valent pas. Comme pour les derniers volumes la couverture est réalisée à quatre mains avec Nicolas Siner et est plutôt réussie. A noter que cet album a la particularité de tisser de très nombreux liens avec la série parallèle de Fred Duval, Carmen Mac Callum, ce qui est nouveau et ouvre des pistes originales pour cette série de hard-anticipation. Lorsque la villa de Dario Fulci, le tout puissant patron de la multi-continentale Transgenic est occupée par un commando d’EGM (humains génétiquement modifiés), c’est le sort des ouvriers de la ceinture d’astéroïdes qui se retrouve sur le devant de la scène. Dans le même temps sur la Lune Travis apprend que la mission scientifique de retour de la lune Europe a été victime d’une mutinerie… On constate en compulsant les premiers albums que Christophe Quet a perdu en qualité et en minutie sur ses planches, ce qui est surprenant et peut laisser penser à une lassitude après vingt ans passés sur cette série. L’arrivée de Siner en aide sur les couvertures serait-elle un signe de passation prochaine du crayon au dessinateur du très bon Horacio D’alba? Si le design général reste de grand qualité on perd ainsi en précision des arrières-plans et de l’environnement général comme sur les personnages dans un album de lancement d’un arc que l’on peut imaginer long et qui nous emmène des capitales européennes à la Lune en passant par le vaisseau de la mission Europe. Après un arc mexicain très terrestre on va passer un bon moment en apesanteur. Passée cette relative déception, j’ai retrouvé dans un scénario complexe la richesse du cycle des Cyberneurs avec le retour en grande forme des pourritures préférées de Fred Duval à commencer par le milliardaire Fulci, véritable Machiavel moderne dont le vol des données secrètes va mettre au jour les pratiques probablement illégales de Transgenics dans l’emploi des mineurs clonés. [...] Lire la suite sur le blog: https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/11/12/travis-14-europe/Le 23/10/2019 à 16:26:35
Tous les albums de BD classiques tous publics devraient être de la trempe de ceux de la série "Travis". Des scenarii en béton, des thématiques de pointe et qui ne prennent pas une ride, une galerie de personnages riches et charismatiques, des couleurs au top, et des dessins de qualité par le dessinateur d'origine, conférant à la série qualité et cohérence. Tout petit bémol (il en faut bien un) : Le graphisme semble avoir évolué, sur cet album, parfois, sans que je puisse estimer ce qui a changé. Certains visages, notamment. Mais bon, je ne vais pas bouder mon plaisir. Chaque nouveau "Travis" est un petit bonheur, et pourvu qu'il dure longtemps encore !BDGest 2014 - Tous droits réservés