Le 16/09/2024 à 20:32:17
Satire social qui fleure bon les poubelles, cet album est un savant mélange d'une observation de nos ordures depuis l'intérieur et l'extérieur (en gros les consommateurs et les éboueurs). Pas banal et plutôt instructif.Le 12/11/2020 à 17:09:29
Je n’ai rien contre les travailleurs qui ramassent les ordures. Ces techniciens de surface urbaine ont toute mon admiration. Il n’y a pas de sot métier en ce monde. Ils sont d’ailleurs très utiles à la collectivité. L’auteur nous fait partager son expérience professionnelle qu’il a connue au début de sa vie d’adulte avant d’entamer des études à l’université qui l’ont conduit par la suite à être un auteur en vogue des deux côtés de l’Atlantique. Mon ami Dahmer a eu droit à de prestigieux prix sans compter les éloges. Bref, c’est un auteur qui est très sympathique dans son style graphique et la manière de raconter les différentes anecdotes. Malgré cette démarche assez courageuse à savoir le sujet de l’œuvre portant sur les poubelles, je ne peux pas dire que j’ai été enthousiasmé par ma lecture qui s’est révélée franchement ennuyeuse. Certes, il y a un côté éducatif sur le traitement des déchets et cela alerte sur les conséquences d’une société de consommation qui explose et qui ne fait pas du bien à l’environnement. C'est bien de pointer sur les travers. Cela serait mieux de proposer des solutions durables sans renoncer à notre niveau de vie. Cependant, au-delà de ces aspects, ce fut très long et presque trop long pour décrire les subtilités rencontrées au fil des tournées tout en parcourant les quatre saisons. Je n’ai rien retiré de cette lecture peu ragoutante de 240 pages tout de même. Cela ne décolle jamais. On reste cloué sur la route au milieu des poubelles avec ce côté assez trash qui donne envie de vomir. J’ai également eu du mal avec les visages déformés dessinés par l’auteur et qui font un peu caricaturaux. Bon, j’avoue que je ne suis pas trop favorable à la critique satirique d’une société de consommation dont je fais partie. Cependant, je trie mes déchets depuis 20 ans, j’ai un composteur, j’achète des sachets solides qui ne se déchirent pas, je vais à la déchetterie pour les encombrants ou les déchets végétaux. Bref, je ne pense pas avoir de leçons à recevoir de ce côté-là. Pour le reste, le signal d’alarme peut être tiré pour les autres mais j’avais l’impression que ce n’était qu’une excuse pour développer un récit très long et sans grand intérêt toujours en ce qui me concerne.Le 17/11/2019 à 10:23:07
JB n’est pas vraiment décidé en ce qui concerne son avenir: continuer ses études? Trouver un travail? Une chose est sûre, ses parents ne veulent plus l’héberger. Contraint, il trouve un travail d’éboueur. Le scénario nous montre la routine de JB. Les poubelles qui schlinguent, les poubelles trop pleines, celles qui se déchirent, bref…La galère de tous les jours. J’avoue qu’aux premières planches, le choc a été immense, l’esthétique, le thème….Et puis, au fil des pages, je me suis prise au jeu de cette histoire peu banale. Suivre JB dans ses tournées a été plus passionnant que prévu. Le rituel du café, la petite pause au dining et surtout, surtout toutes ces galères. J’ai adoré le langage cru, l’ambiance en noir et blanc, l’esthétique brute. Car au-delà d’un scénario somme toute pas mal, c’est l’esprit graphique qui m’a le plus marquée. Les traits sont épais, nerveux. Les vignettes foisonnent de détails, c’est presque trop et on ne sait plus où regarder. Petit plus, ce roman graphique est véritablement instructif. Nous apprenons pleins de choses sur le thème des déchets, leur traitement, leur historique et aussi notre rapport quotidien avec eux. http://aufildesplumesblog.wordrpress.comBDGest 2014 - Tous droits réservés