Résumé: "Venus d'Italie, de France, de Russie, de Grèce et de Turquie, de drôles de fées et magiciens se sont penchés sur mon berceau et ont décidé que je parlerais le francais, que j'aimerais Beyrouth, que je la détesterais aussi, que j'aurais par moments envie d'aller m'installer en France mais que je choisirais finalement de vivre là où j'étais née." Identités plurielles, appartenance, vivre ensemble, s'invitent dans ce récit de filiation qui fait la part belle aux relations affectives. Heartland is homeland.
L'idée d'une autobiographie autour d'une famille venant des quatre coins du monde était très intéressante comme pour démontrer que nous ne sommes finalement que des citoyens du monde derrière certaines frontières. Le mélange de différence est enrichissant car il accroît la tolérance.
Bref, sur le principe entre culture et identité, rien à redire. Sur la forme, par contre, ce n'est pas très satisfaisant. Je devrais sans doute me limiter à ne jamais critiquer ou indiquer que des coups de cœur. Pour autant, la voie que j'ai emprunté n'est pas celle de la sagesse bien au contraire. L'auteur nous ballade d'un personnage à l'autre et on s'y perd complètement car il y a foule de détails. L'exercice devient répétitif et très mécanique sans avoir une dose de souplesse.
Pour ma part, je passe à autre chose devant la multitude de ce genre de titres et de démarches.