Info édition : Avec jaquette illustrée, sens de lecture d'origine (droite vers gauche).
Résumé: Elles se fondent dans la foule pour mieux se nourrir de chair humaine.Elles ressemblent aux hommes, mais leur existence est bien différente.Elles sont appelées "goules".Le CCG, une organisation gouvernementale chargée d'étudier et de combattre les goules, met sur pied un nouveau groupe pour répondre aux exigences de sa mission. Cette unité est exclusivement composée de sujets expérimentaux.Leur nom, les "Quinckes".Ce groupe atypique a pour mentor un jeune inspecteur de première classe, Haise Sasaki. Ensemble, ils seront vite happés par l'immense métropole de Tokyo, dont les méandres cachent parfois des visages familiers.Suite directe de Tokyo Ghoul, Tokyo Ghoul : Re témoigne de l'audace permanente de son auteur. Non content, dans son premier cycle, de nous faire découvrir son Tokyo fantastique par les yeux des goules, Ishida renverse complètement ce principe dans :Re en prenant cette fois le point de vue des policiers chasseurs de goules ! Qui sont les méchants ?
Soyons clair : Tokyo Ghoul Re n’apporte rien de plus par rapport à la série originale qui cartonne chez les lycéens. Il faut entrer dans ce monde rempli de goules qui se cachent parmi la population pour mieux nous terroriser. Il y a des inspecteurs de classes diverses qui enquêtent et qui essayent de les exterminer.
Graphiquement, c’est plutôt réussi. Scénaristiquement, ce seinen est plutôt convenable pour peu qu’on s’intéresse à ce genre de récit de zombie en adoptant la goule attitude. J'ai trouvé cela assez décevant personnellement et presque mollasson avec une baisse de qualité par rapport à la série mère. En effet, les nouveaux personnages sont par exemple archi-stéréotypées à l'image de notre nouveau héros. Les adeptes de la série trouveront leur compte dans ce revirement de situation puisqu'on change de bord en suivant l'unité du CCG.
Mais bon, il n’y a pas ce côté plus qui ferait toute la différence. J’ai même l’impression d’une surexploitation commerciale ce que je n’apprécie pas particulièrement même si je suis pas contre un peu de liberté économique.