Le 24/01/2021 à 20:30:10
Un must absolu : une aventure avec un grand A et LA rencontre avec le personnage icônique de Haddock. J'adore et c'est un vrai plaisir de le lire et le relire. Indiana Jones n'a pas inventé le genre, c'est Tintin et on s'en rend compte à chaque page lue !Le 31/10/2019 à 20:57:08
Le début de cet album est sans doute l'un des mieux réussis de la série. En effet, avec le recul, j'apprécie particulièrement l'épisode de la boîte de crabe comme sujet amené. On se laisse conduire par ce scénario assez intéressant, la tension montant peu à peu jusqu'à la chute finale. Enfin, oserais-je dire à posteriori, rencontre-t-on le capitaine. Certes, le personnage est alors unidimensionnel et caricatural - c'est qu'il faudra attendre les années 50 pour qu'un Hergé plus mûr se reconnaisse dans ce personnage et lui confère une personnalité plus complète et intéressante. Mais la table est mise pour la suite des choses. J'ai beaucoup apprécié les décors maghrébins, et notamment ces grandes planches assez bien faites.Le 03/02/2017 à 21:36:48
Tout a été dit ...mais bon....un peu présomptueux l'avis là en dessous...d'autant plus que l'album n'est pas un monumentLe 03/02/2017 à 09:17:42
1940 : les Nazis envahissent le petit royaume de Belgique, et le monde s'écroule autour de Hergé. Commencent les années grises, qui verront Hergé assumer des positions discutables pour survivre... même si, en cela, il ne différera pas de 95% de la population belge ou francaise. "Le pays de l'Or Noir" mis de côté car trop "politique", Hergé crée ce célèbre "Crabe aux Pinces d'Or" qui montre un Tintin isolé (protégé) de la noire réalité du monde, vivant une petite aventure convenue où Hergé bégaye par rapport à ses précédents albums. Mais, si le lecteur pourra tirer une certaine frustration de cette prudence vaguement lénifiante, "le Crabe aux Pinces d'Or" est une oeuvre charnière, donc capitale, dans l'histoire de ce monument qu'est l'oeuvre de Hergé. D'abord, le graphisme y atteint un premier palier de qualité époustouflant, nous offrant un nouveau Tintin qu'on pourrait qualifier de "pré-classique", certes moins humain que sa version antérieure, mais littéralement imparable. Ensuite, la narration devient réellement fluide, et le rythme frénétique se ralentit : certaines pages nous donnent envie pour la première fois de nous arrêter pour les savourer, les contempler... l'âge des chefs d'œuvre n'est plus très loin. Et enfin, coup de génie absolu, Hergé crée le Capitaine Haddock, personnage "bigger than life" dont l'alcoolisme sauvage et catastrophique est le seul véritable vecteur de fiction ici. Le livre alterne donc entre des scènes dantesques de delirium tremens qui traumatiseront bien des enfants (qui aura pu oublier quand il avait 10 ans les efforts de Haddock pour arracher la tête de Tintin qu'il croit être un bouchon de champagne ?), et les moments presque intimes, qui scellent la naissance d'une amitié exceptionnelle. Par rapport à ce miracle littéraire, les nombreuses faiblesses du "Crabe aux Pinces d'Or" nous paraissent finalement bien peu importantes. PS : j'ajoute à titre personnel que, pour moi qui suis né à peu près où elles se déroulent, dans le Sahara frontalier entre Maroc et Algérie, les belles scènes de désert du livre m'ont toujours paru enchanteresses...Le 28/11/2016 à 23:25:36
Que dire qui n’a déjà été dit ? Tout est encore parfait: intrigue, décors, personnages, humour, action, suspense … Le nouveau méchant de cet épisode, Allan, est tellement charismatique, qu’on le reverra ultérieurement dans d’autres albums de la série. Et puis bien sûr, le capitaine Haddock fait une entrée fracassante dans la série … Mille millions de mille sabords !Le 20/04/2016 à 15:14:22
Tintin trouve une épave dans un bateau (le capitaine), de la drogue dans une boite, de nuit, et des pinces à un Omar... Il trouve aussi à qui parler en la personne d’Allan, portrait craché d’un Philippe Léotard ayant mal tourné et traverse un désert, comme le fait si bien ce bon Jean-François Copé. Que d’émotions ! Pas étonnant que le petit fureteur en gabardine soit frappé d’hyperhidrose chronique. Le voilà en nage dans presque toutes les cases. Conséquence de l’ambiance alcoolisée d’un album d’avant 49 ? Peut-être. Gageons que la vénérable commission de censure destinée à protéger notre belle jeunesse n’aurait jamais toléré une telle apologie de l’éthylisme. Du marin inconnu à Tintin, tous les gentils de l’histoire prennent leur cuite à un moment ou à un autre. C’était bien la peine pour le jeune roumi du désert de décliner le service trois pièces du lieutenant pour finir bourré 22 pages plus tard. Rouge sur whisky* sur Champagne sur demi-bock = cuite assurée ! Sans parler de la drogue, fil conducteur de cette histoire. La drogue, véritable problème de nos jours. C'est vrai quoi, elle est de plus en plus chère. Bref, vivement que le professeur Tournesol ramène tout le monde à la raison. Comme quoi, éthylisme ou élitisme, il faut choisir. La citation de l’année 1941 ? "A boire !... A boire !..." * Sacré Tintin, il n’a pu s’empêcher de trinquer à sa rencontre avec le capitaine. (cf 2ème verre – case 3 page 18)Le 21/05/2006 à 01:47:29
Dans cet épisode apparait pour la première fois le capitaine Haddock,un personnage majeur de la série.Leur rencontre dans un cargo bourré d'opium alors que Tintin est en fuite est un excellent passage.Sinon c'est un très bon album, avec de l'humour.Le 18/05/2006 à 06:43:18
Oui, Haddock apparaît ici pour la première fois, mais... cet album a toujours figuré parmi les livres de Tintin que j'apprécie le moins. À lire quand même, bien sûr, mais il lui manque un petit quelque chose...Le 29/07/2004 à 13:21:10
Indispensable pour la suite de la série, en effet c'est dans cette épisode que Tintin rencontre pour la première fois le capitaine Haddock!BDGest 2014 - Tous droits réservés