Résumé: Du lamentable capitaine alcoolique du Karaboudjan au rayonnant châtelain de la salle de marine de Moulinsart, Haddock a trouvé sa voie. Mais dans les seize albums où il apparaît, jamais il ne manque de voix ! Moins réservé et, surtout, moins parfait que Tintin, le braillard et gouailleur capitaine apporte sa part d’humanité à l’oeuvre d’Hergé. Si l’insulte est son langage favori, quelle que soit la case, il a toujours le verbe haut et la langue bien pendue.
« On me laisse mourir de soif ! », « Fidji ! Fidji ! Fidji ! », « Je suis marin, tonnerre de Brest ! » : d’une réplique à l’autre, Pierre Bénard fait le tour de ce personnage grossier et délicat, rieur et pessimiste, aventureux et pantouflard, en bref, paradoxal et attachant. Un réjouissant essai illustré pour tous les marins d’eau douce.