Résumé: Tintin est profondément bruxellois. Non seulement né à Bruxelles mais aussi imprégné de cette culture spécifique mêlant les influences flamandes et wallonnes. Hergé était lui-même bruxellois et cela transparaît tout au long des albums. Daniel Justens a relevé tous les liens à Bruxelles que l'on trouve dans les aventures du "ketje" le plus célèbre au monde.
Alain Préaux, pour sa part, a fait œuvre de linguiste tintinophile. Il maîtrise le marollien, ce parler flamand mâtiné de français que l'on entend dans les Marolles, le quartier le plus populaire de Bruxelles. Hergé l'avait appris de sa grand-mère et avait égrené ses albums de clins d’œil au bruxellois. Alain Préaux passe à la moulinette certains textes de Tintin et livre ses traductions.