Info édition : Format 190 x 270 mm. Avec une postface de J.C. Denis de 3 pages en fin d'album
Résumé: Déambulant avec sa compagne sur un chemin des douaniers, au bord de la mer, l'auteur s'arrête tout soudain : "Ça a commencé par une vague sensation de tristesse, un sentiment diffus d'absence et d'abandon. Rien de très remarquable au fond. Je ne me suis pas méfié du tout." Mais de quoi l'auteur ne s'est-il pas méfié ? De la peur du vide. De la terreur des hauteurs, ce monstre issu de l'imagination qui toujours triomphe de la raison. Autrement dit, le vertige, qui "absorbe et retient toute pensée cohérente". Poursuivant, tant bien que mal, sa marche sur le sentier littoral - "Enfoirés de douaniers !" -, l'auteur se remémore ces "paniques à bord" qui ont marqué, ô combien, sa vie.
Quelque fois, je serai tenté de faire plaisir à des auteurs et de louer à merveille leur œuvre. Cependant, c'est plus fort que moi : je me dois de rester honnête avec moi-même. Désolé mais je ne ferai pas dans la complaisance.
Moi, j'ai peur des araignées et des requins. C'est une phobie comme une autre. Notre auteur a le vertige et donc la peur des hauteurs. Il fait tout une œuvre introspective de 135 pages uniquement sur cette peur qu'il essaie de vaincre. C'est assez centré sur lui-même.
Je n'ai pas trouvé mon plaisir à cette lecture composée de petites anecdotes sur son vécu. Certes, il y a une sincérité du propos mais ce n'est pas assez pour me convaincre. A réserver aux fans de l'auteur qui le suivent partout.