Le seul album de la série que je possède.
Il se lit sans difficultés en "one shot", avec j'imagine une part de mystère que la lecture des autres doit sans doute combler.
Une première partie en noir et blanc est tout à fait splendide.
La seconde partie en couleur est malheureusement entachée par l'édition dont les couleurs sont parfois légèrement décalées.
Les sociétés reinventées sont pour moi le plus merveilleux à lire dans la SF.
Les frères Schuiten ont parfaitement réussi leur oeuvre, tant sur le scenario que sur le graphisme.
Strictly Sequential
Le 11/05/2021 à 05:30:46
C’est sans limite déroutant quand on peut à peine lire dans Français mais l’art en vaut toujours la peine !
Erik67
Le 02/12/2020 à 07:46:42
Zara est le second volume de la saga "terre creuse". Le graphisme et la construction même de l'oeuvre semble être complètement différente du premier opus. On commence par le journal personnel d'une jeune femme s'appelant Olive. On découvrira le pourquoi d'une marche toujours forcé en avant. Olive refuse cet inéluctable et va rester pour comprendre en abandonnant les siens. J'admire l'idée même de l'explication donnée par l'auteur.
Puis, on enchainera sur une aventure toute en couleur où on retrouvera une bd classique sur la forme. La magie des images qu'on a encore en mémoire semble s'estomper. C'est au profit d'une histoire plus élaborée sur le monde des terres creuses où l'on retrouvera le personnage d'Olive tout en faisant connaissance avec Nelle. Des liens très subtils vont surgir. On arrive à une espèce de construction d'ensemble sur cet étrange univers.
jblanc
Le 15/11/2007 à 12:26:37
Second album de la série “les terres creuses” à laquelle il donne, rétrospectivement, son nom en étant lui-même renommé Zara. Il succède ainsi, dans cette série, à Carapaces.
Zara est le nom d’une planète sur laquelle (dans laquelle) nous pénétrons après un très brillant prologue. Il existe en réalité deux terres creuses dans cet album, précisément celle du prologue, une terre dans laquelle la population marche sans fin au bas de l’intérieur de la terre pour toujours rester à l’horizontale (cela suppose une attraction terrestre située sous ce “bas” et qui ne varie pas malgré la rotation évidente de cette terre), puis celle du récit proprement dit, où l’héroïne du prologue, Olive, se rend sans l’avoir voulu en étant transportée par des être mi-oiseaux mi-éphémères. Cette seconde terre est tout aussi étrange : la population de femmes aux moeurs saphiques - on apprend plus loin qu’elles ont adopté le comportement d’un insecte qui rappelle évidemment la mante religieuse - y vit entre deux parois, la croute et le “coeur”, très proches l’une de l’autre et qui vont dans un sens contraire. Ce monde est un monde vertical et sans hommes, en opposition au monde d’Olive qui est plutôt horizontal (bien qu’en réalité rond) et avec des hommes.
Difficile de décrire tout cela...