Résumé: Le PDG de Greenleaf Oil vient de découvrir un secret terrifiant : la planète n'a plus qu'une décennie, voire moins, de réserves de pétrole avant sa disparition définitive. Mais il a un plan pour que ses arrières arrières petits enfants puissent continuer à faire de l'argent et assurer son héritage.
Plutôt que d'essayer de développer une source d'énergie renouvelable, Greenleaf s'est tourné vers le voyage dans le temps. Le plan ? Envoyer une équipe de mercenaires armés jusqu'aux dents dans des combinaisons mécha au Crétacé pour qu'ils ajustent la trajectoire de la météorite qui a provoqué la chute des dinosaures et offrir à l'humanité 500 millénaires supplémentaires de réserves de pétrole.
Mais quand l'équipe retourne dans le présent, elle découvre que les dinosaures n'ont donc pas disparu, mais qu'en plus, ils ont évolué en des créatures encore plus féroces....
Voilà un comics sur lequel je suis tombé par hasard, surtout grâce à sa couverture qui ne laisse pas indifférent: un tyrannosaure et un mécha armé d'une Gatling. Il n'en fallait pas plus pour que je me lance sur cette lecture.
Faut-il s'attendre à un chef d'œuvre de la bande dessinée moderne ? Clairement pas ! Il s'agit surtout d'un plaisir régressif avec tout ce que cela comporte: des enjeux balayés rapidement, des personnages caricaturaux à souhait, de l'action frénétique, un déchaînement de violence parfois bien gratuit et la subtilité aux abonnées absentes.
Il faut quand même avouer que certaines planches sont magnifiques dans la représentation de la sauvagerie tant humaine que bestiale, un peu comme si Michael Bay s'était mis à la peinture sur toile. J'y ai vu une dénonciation de l'ingérence militaire américaine et surtout la violence banalisée comme la solution immédiate par certains politichiens/chiennes.
Mélange improbable entre 'Jurassic Park' et 'Edge of tomorrow', ce on-shot vitaminé à la testostérone se déguste comme un burger bien gras et bourratif à souhait. Les amateurs de série B déviante seront pleinement satisfaits. Il faut être honnête c'est divertissant mais pas inoubliable.