Résumé: La Survivante dans un monde post-apocalyptique, déshumanisé, mais toujours érotique... Dans un futur proche, une femme bloquée dans une grotte souterraine survit à une explosion atomique. De retour dans un Paris désert, elle découvre que tous les hommes ont été mis en poussière, sauf elle. Aude est la survivante.Elle passera par tous les états : la colère, la peur, linquiétude, le découragement, mais aussi leuphorie et la liberté absolue. Elle peut profiter sans restrictions de cette ville magnifique qui soffre à elle, dormir à lhôtel Crillon, se baigner dans la Seine... Mais sans personne avec qui partager ces plaisirs. Jeune et belle, Aude a de surcroît encore des désirs. Et bien vite Ulysse, le robot majordome du Crillon, devient son simulacre dhomme pour assouvir ses envies. Mais les robots sont incapables de comprendre les états dâmes des êtres humains... Lorsque plus tard un homme rescapé se révélera, et que viendra un enfant, cest avec lui quAude sévadera vers une station spatiale où vivent dautres survivants.Dans ce classique de la science-fiction des années 80, très inspiré par la libération sexuelle toute récente, le dessin de Paul Gillon (auteur des Naufragés du Temps et de LOrdre de Cicéron) atteint son apogée. Une uvre de référence à redécouvrir.
Je ne suis pas fan des anciennes séries mais je me devais de lire la survivante car j'aime beaucoup le trait de Gillon. Là encore, il ne déçoit pas car le talent est présent. J'ai profité d'ailleurs de la réédition spéciale de ce titre en intégrale.
Par contre, au niveau du scénario, c'est malheureusement assez désuet, voir totalement dépassé. Même dans le contexte de l'époque de parution, cela faisait peu crédible. Il y a des maladresses dans la construction du récit que l'on peut repérer. Par ailleurs, l'héroïne est véritablement insupportable et on ne s'y attache pas vraiment.
Les scènes de sexe ne m'ont pas dérangé même si on ne peut pas dire qu'elles furent torrides. Il y a un côté assez adulte qui s'assume. Racoleur peuvent penser légitimement d'autres.
Bref, une œuvre inégale où le scénario fait un peu défaut.