Le 05/02/2020 à 10:07:57
Un opus en noir et blanc, à la manière des vieux pulps – même le dessin y fait penser parfois. Des histoires courtes, nombreuses, variées, ce qui implique forcément du très bon ou du simplement bon mais très rarement du mauvais. Quelques histoires m’ont moins plu mais rien de vraiment décevant – et comme c’est bref, on repart aussitôt sur une autre histoire et ça passe bien. Un livre qui peut se lire d’une traite parce que les sujets sont vraiment très différents, ou par petits morceaux, toujours plaisant. Oui, un joli livre. LE LIVRE DANS LE DETAIL : Monsieur Monstre – 4,5/5 Très bonne histoire, bien narrée, bien amenée, sombre et avec un joli retournement final. Que viva Mexico – 3/5 Bon, d’accord, c’est gentiment amusant mais c’est pas super intéressant comme histoire, manque de finalité, d’intérêt… Camouflage – 4,5/5 C’est sordide et très cynique quant aux buts des gens. Un angle très bien trouvé sur la guerre et l’ennemi. En tout dernier recours – 3,5/5 Comme l’histoire précédente, un côté cynique et réjouissant à voir quelque chose sous un autre angle, mais plus banal et simple cette fois-ci, cependant. L’obsession – 1,5/5 Alors là, je dois avouer que je ne suis absolument pas entré dans l’histoire, on ne sait pas bien pourquoi l’opération, la chute est minime… Le meilleur ami de l’homme – 3,5/5 Encore une fois, comme les nouvelles, c’est la chute qui est sympa. Peut-être légèrement longuet pour y arriver car répétitif, du coup on attend un truc plus fort, peut-être, mais ça marche. Accouchement dans la douleur – 4/5 Simple mais efficace et là encore, inattendu, avec d’excellents personnages bien croqués. Le moineau – 4/5 Quatre pages. Suffisant, bien construit, bien amené. Un peu déroutant, peut-être, cette « apparition », mais globalement joli. Chercheur d’or – 4/5 Là aussi, c’est bien mené ; on rentre tranquillement dans l’histoire et on se laisse porter vers un dénouement attendu, certes, mais joliment amené. Joe « Number One » - 4/5 Simple et subtil, on se demande où ils veulent en arriver… et ils y arrivent ! Parfaitement orchestré. La saison des amours – 1/5 Soit quelque chose m’a échappé, soit je n’ai pas du tout compris l’intérêt de cette histoire… Si c’est juste pour la dernière case, je trouve que ça ne valait pas le coup… Le gros coup – 3/5 Un peu rapide… C’est sûrement une histoire qui aurait pu durer beaucoup plus longtemps, être plus travaillé… On voit que l’idée est creusée mais le court nombre de page ne permet que de l’effleurer… Et puis la chute n’est pas super convaincante à mon goût. Chronique nègre – 3.5/5 C’est joliment raconté, prometteur, et puis la fin est assez banale. Je m’attendais à quelque chose de plus dérangeant, horrible, dans un sens ou dans l’autre, et puis non, ça reste calme… Missipipi River – 3,5/5 Amusant. On s’attend à quelque chose de dramatique – et ça l’est vaguement – mais c’est l’humour qui est mis en avant et qui en fait une histoire plus burlesque que noire. La quadrature du cercle – 3,5/5 Si certaines scènes sont équivoques et bien trouvées, la chute humoristique gâche un peu le message de l’histoire, atténuant la noirceur promise en titre du recueil. Méfions-nous des statistiques – 4/5 Joliment fait. Simple, mais belle ambiance polar, avec des flash-backs sympathiquement mis en scène. Monothéisme – 3/5 Là encore, la portée noire est atténuée par le ton humoristique et le parti-pris final qui ne m’a pas du tout emballé. Little – 4/5 L’histoire n’est pas forcément super novatrice mais très bien tournée, avec un petit côté horrifique hitchcockien qui fonctionne très bien. Une flamme s’éteint – 4/5 Quand l’humour est bien tourné, ça donne une histoire d’humour noir assez cynique et réussie. Nuit de noces – 4,5/5 Bien aimé celle-ci parce que la dernière case amène pas mal de réflexion sur le pourquoi et les réponses sont très bonnes. Une histoire particulièrement noire, bien dessinée, très bonne. Au commencement fut le verbe – 4/5 J’aime bien. Là aussi on retombe dans du sordide réussi, une fin gentiment et efficacement amenée qui fonctionne. Le collectionneur – 4/5 Là encore, la dérive dans sa noirceur la plus « fait d’hiver » qui soit. Cynique jusqu’au bout, un joli parallèle entre les illustrations et l’action, une froideur qui sert parfaitement l’histoire. La vie est une farce – 4/5 C’est la chute, très bonne, qui sauve tout, parce que si l’histoire est globalement pas mal, je me suis un peu perdu dans ces personnages secondaires trop abondants et inutiles, voire même le rêve…Le 22/11/2006 à 10:00:12
reprenant tout ou partie de l'abum "histoires noires" paru chez comics usaBDGest 2014 - Tous droits réservés