Le 01/09/2019 à 00:22:18
Ce quatrième tome, toujours co-scénarisé par Peter J. Tomasi et Patrick Gleason, démarrait bien avec ce mystère entourant la petite ville d’Hamilton, l’intriguant voisin des Kent-Lane, la disparition de Batman, l’implication croissante de Superboy et puis c’est devenu grandiloquent (Superman 2016, #20-26). Après le crossover "Superman Reborn" entre les séries Superman et Action Comics, l‘homme d’acier reprend du service dans une nouvelle aventure intitulée "Aube noire" pleine de mystères et qui débute agréablement bien. Malheureusement, elle prend rapidement une tournure pompeuse avec ces monstres gigantesques sortis de nul part, ce super-vilain de seconde zone – Manchester Black – et ses super-alliés invraisemblablement infiltrés au sein de la tranquille population d’Hamilton. On a même bien du mal à croire que tout ce remue-ménage ne visait finalement qu’à refaire l’éducation de Superboy... Ce T4 se termine par un nouvel épisode sous forme d’interlude développant la relation père-fils entre Superman et Superboy. Un épisode illustré par Scott Godleski comme on a l’habitude d’en lire régulièrement sur cette série et qui apporte un peu de répit entre deux séquences d’affrontements lourdingues. Malheureusement, ces quelques bons épisodes sont rares et ne suffisent pas à tirer la série vers le haut. Du côté du dessin, si l’on retrouve enfin nos deux dessinateurs attitrés – Patrick Gleason et Doug Mahnke –, il est navrant de constater qu’ils se partagent encore de multiples encreurs pour des résultats finaux assez différents. Si la pratique est habituelle dans l’industrie du comics, elle ne contribue pas à la cohérence à la stabilité d’un titre pourtant majeur comme Superman.BDGest 2014 - Tous droits réservés