Le 30/06/2019 à 08:23:04
Superman est mort, vive Superman ! Clark Kent – le Superman de la période New 52 – voit Clark White – celui de la période Rebirth – lui succéder et c’est reparti pour les nouvelles aventures de l’homme d’acier (Superman: Rebirth 2016, #1 et Superman 2016, #1-6). Si l’histoire de sa mort est évidemment bien plus complexe que cela (à retrouver dans "Superman - Requiem"), elle s’en trouve bien résumée dans le numéro introductif et les deux Superman sont indifférenciés. Seuls petits changements avec l’ancien Superman : le nouveau a un super-fils, un super-chien et ses aventures sont plus familiales qu’auparavant. Ainsi, la première histoire voit toute la Super Family affronter l’Eradicator (quel nom ridicule...), sorte de gardien de l’eugénisme kryptonien pour qui un enfant mi-humain mi-extraterrestre est évidemment une hérésie. Si les interactions entre les parents et leur fils au sujet de son éducation ou de l’appropriation de ses super-pouvoirs sont intéressantes, quoique très classiques, ce premier tome est malheureusement une grosse déception. Exclusivement consacré à cet affrontement basique avec l’Eradicator, ces six premiers numéros, co-scénarisés par Peter J. Tomasi et Patrick Gleason, étirent inutilement le combat en longueurs et les protagonistes se répètent à chaque échange. D’autant plus que son issue était connue d’avance... Il faut toutefois souligner le ton général de l’histoire, toujours positif, sans ombre menaçante au tableau, un feel good comics en quelque sorte. Trois dessinateurs – Patrick Gleason, Doug Mahnke et Jorge Jimenez – se partagent alternativement le dessin de ces premiers épisodes. L’ensemble est assez cohérent mais ma petite préférence va au travail de Mahnke.BDGest 2014 - Tous droits réservés