Le 08/12/2025 à 16:43:45
Madeleine de Proust (encore!) Il est rare que ce soit 2 femmes qui illustrent 2 comics sur 4 dans un périodique des années 80. Et c’est vraiment à signaler dans ce monde de mâle. Chez Alpha Flight, c’est June Brigman qui débute sa carrière. C’est plutôt chouette mais peu iconique et assez plat. L’illustratrice démontre qu’elle a un grand talent mais est en phase d’apprentissage. L’histoire, elle, sort direct d’un nid de coucou. Le vol des protagonistes dans le schizophrène et le bi polaire rend un peu dingue. Ils sont tous pété du bulbe dans cette équipe et ça se bastonne entre eux. Le hic, c’est que je ne comprends pas les interconnections entre eux. Dommage. C’était une belle promesse émotionnelle que tant d’instabilité au cœur d’une équipe de super héros. J’adore le début du nouvel arc narratif chez Spiderman. Un père violent et largué travaillant pour la pègre, des enfants qui tentent de sauver leurs peaux, une maman qui voit des ombres, protectrices et peut être folle vraiment…et un Spiderman hors de ses sentiers battus. Il y a le lugubre du propos, le glauque de la narration. Et cela change tellement des arcs narratifs habituels de ce super héros. Et j’adore aussi les dessins de Cindy Martin qui est, également, iconoclaste et différent de ce qu’on regarde d’habitude. Ça se bastonne chez Iron Man, avec un wokiste bodybuildé (sisi, je vous jure !!) au début puis avec le fantôme ensuite (c’est la fin de l’arc narratif le concernant). Rien de bien neuf au soleil à part que c’est efficace et bien dessiné. Bright et Layton savent y faire. John Buscema est au crayon et Tom Palmer à l’ancrage pour les Vengeurs. Et ce binôme fait un très bon travail à l’ancienne qui, perso, me plait beaucoup. Roger Stern, lui, nous raconte les super héros de l’équipe avec des petites histoires entre eux bien sympatoche aussi. Et, il change de base secrète…A part ça…rien de plus.BDGest 2014 - Tous droits réservés