Info édition : Couverture avec vernis sélectif. Contient :
- "Excelsior", introduction par Lupoi (1 page) ;
- "Légendaire", rédactionnel par Manesse (2 pages) ;
- "La Merveille avant la merveille", rédactionnel par Del Grande (1 page) ;
- "Loup-Garou !" (traduction de "Werewolf!" - "Menace" (1953) 3), par Lee, Everett (6 planches) ;
- "Où marche le fantôme ?" (traduction de "Where Walks the Ghost?" - "Amazing Adult Fantasy" (1961) 11), par Lee, Ditko (5 planches) ;
- "Ah ces jeunes !" (traduction de "The Teen-Age Type!" - "Life With Millie" (1960) 10), par Lee, Goldberg (2 planches) ;
- "L'Aube des héros", rédactionnel par Guidi (2 pages) ;
- "Les Quatre Fantastiques !" (traduction de "The Fantastic Four!" - "Fantastic Four" (1961) 1), par Lee, Kirby (25 planches) ;
- "Les Tourments du jeune Spider-Man", rédactionnel par Bisi (1 page) ;
- "Spider-Man!" (traduction de "Spider-Man!" - "Amazing Fantasy" (1962) 15), par Lee, Ditko (11 planches) ;
- "Les Enfants de l'atome", rédactionnel par Rizzo (1 page) ;
- "X-Men" (traduction de "X-Men" - "X-Men" (1963) 1), par Lee, Kirby, Reinman (23 planches) ;
- "Tout simplement les plus puissants", rédactionnel par Del Grande (1 page) ;
- "Captain America rejoint les Avengers !" (traduction de "Captain America Joins... the Avengers!" - "Avengers" (1963) 4), par Lee, Kirby (23 planches) ;
- "Le Super Super-héros", rédactionnel par Bisi (1 page) ;
- "La Colère de Réplicus" (traduction de "The Wrath of Replicus" - "Thor" (1966) 141), par Lee, Kirby, Colletta (16 planches) ;
- "La Première Famille Marvel", rédactionnel par Guidi (1 page) ;
- "Que la vie soit !" (traduction de "Let There Be... Life!" - "Fantastic Four" (1961) Annual 6), par Lee, Kirby, Sinnott (48 planches) ;
- "Super-problèmes", rédactionnel par Vives (1 page) ;
- "La Joyeuse Bande à Marvel", rédactionnel par Scatasta (1 page) ;
- "Primo, l'intrigue" (traduction de "Here We Go-a-Plotting!" - "Amazing Spider-Man" (1963) Annual 5), par Lee, Severin (3 planches) ;
- "La Méthode Marvel", rédactionnel par Vives (1 page) ;
- "L'Homme sans peur", rédactionnel par Caporaso (1 page) ;
- "Frère, prends ma main !" (traduction de "Brother, Take My Hand!" - "Daredevil" (1964) 47), par Lee, Colan, Klein (20 planches) ;
- "Super-héros et sectarisme", rédactionnel par Vives (1 page) ;
- "Noble surfeur", rédactionnel par Ricompensa (1 page) ;
- "Qui le pleurera ?" (traduction de "... And Who Shall Mourn for Him?" - "Silver Surfer" (1968) 5), par Lee, Buscema, Rosen (39 planches) ;
- "Les Comics Marvel, reflets de l'époque", rédactionnel par Rizzo (2 pages) ;
- "Place... au Bouffon vert !" (traduction de "... And Now, the Goblin!" - "Amazing Spider-Man" (1963) 96), par Lee, Kane, Romita (19 planches) ;
- "Entre les griffes du Bouffon !" (traduction de "In the Grip of the Goblin!" - "Amazing Spider-Man" (1963) 97), par Lee, Kane, Giacoia, Romita (19 planches) ;
- "La Fin du Bouffon vert !" (traduction de "The Goblin's Last Gasp!" - "Amazing Spider-Man" (1963) 98), par Lee, Kane, Giacoia (19 planches) ;
- "Les Caméos de Stan Lee", rédactionnel par Géreaume (1 page) ;
- "Les Productions récentes", rédactionnel par Pasini (1 page) ;
- "Stan Lee rencontre l'incroyable Spider-Man" (traduction de "Stan Lee Meets the Amazing Spider-Man" - "Stan Lee Meets Spider-Man" (2006) 1), par Lee, Coipel, Morales, Villarrubia (10 planches) ;
- "Captain America déjoue la vengeance du traître" (traduction de "Captain America Foils the Traitor's Revenge" - "Marvel 75th Anniversary Celebration" (2014) 1), par Lee, Timm, Stewart (8 planches).
Résumé: Panini Comics rend hommage à Stan Lee, la figure la plus emblématique de la Maison des Idées. Vous retrouverez dans cette anthologie, des récits rares et inédits (Werewolf!, Where Walks the Ghost ?, Life with Millie), de grands classiques (Fantastic Four 1, X-Men 1 ou Avengers 4) ainsi que des épisodes plus récents (Stan Lee Meets Spider-Man). De nombreux articles dévoilant la vie du scénariste légendaire agrémentent cette anthologie balayant les années 1953 à 2014.
L
a disparition de Stan Lee (1922 – 2018) a évidemment eu un retentissement important dans la communauté des comics et même au-delà. Scénariste de génie et grand organisateur de l’univers Marvel, il avait su entretenir sa propre légende tout au long de son immense parcours. Les Quatre Fantastiques, Hulk, Spider-Man, Thor, X-Men parmi tant d’autres, depuis le début des années soixante, ses créations affrontent le mal, tant sur le papier que sur le grand écran. Il s’est éteint, mais son œuvre continue de vivre.
Panini comics rend hommage à celui par qui tout est arrivé dans un copieux ouvrage commémoratif : Je suis Stan Lee. Entrecoupé de mini-dossiers biographiques, l’album propose un florilège d’épisodes marquants piochés au fil d’une bibliographie fruit de soixante-dix ans de labeur.
Le succès n’a pas été instantané, il débute sa carrière au plus bas de l’échelle chez Timely en 1939. Il y écrit malgré tout ses premières histoires, principalement des récits bouche-trous. Après la guerre, il fait des piges chez différents éditeurs produisant à la demande aventures, westerns, polars ou romances. La BD ne paye pas et il privilégie le volume à la qualité. En 1960, il est de retour chez Timely où on lui demande de dynamiser le catalogue super-héros pour concurrencer Batman et Superman, les stars de chez DC. Face à de telles icônes, il a l’idée de génie de créer des personnages ancrés dans le réel. Certes, Peter Parker, Bruce Banner ou Johnny Storm disposent de super-pouvoirs, mais ils restent profondément humain et partagent les mêmes problèmes quotidiens qu’un tout un chacun. L’identification est immédiate et Spider-Man devient le porte bannière d’une génération. La machine lancée, plus rien de l’arrêtera.
Dans sa réussite, Lee a eu la chance de pouvoir compter à ses côtés des dessinateurs de haut calibre comme Steve Ditko ou Stan Kirby. Malgré leurs différences, ces artistes se complètent et proposent mois après mois des épisodes épiques que les fans dévorent avidement. Autre corde à son arc, le scénariste possède un flair marketing très affûté. Il entame un dialogue direct avec les amateurs qu’il interpelle à coups de slogans provocateurs à même les couvertures des fascicules. Là aussi, la recette fonctionne parfaitement. Jusqu’alors anonymes, les auteurs prennent chair et participent pleinement à la connexion créée avec les lecteurs.
À la fois pionnier et fin businessman, Stan Lee est finalement devenu plus grand que lui-même. Figure majeure de la culture populaire grâce au cinéma, il est maintenant immortel. Pas mal pour un petit gars de New-York parti de rien. Excelsior The Man !