Info édition : Avec jaquette illustrée. Sens de lecture d'origine (droite vers gauche). "1re édition française : avril 2009" inscrit sur la dernière page de l'album. 31 pages bonus (contient l'histoire "La chorale inachevée"). Julie Naruse est créditée pour l'adaptation graphique.
Résumé: Au lycée privé Hakusenkan, il existe une classe que l'on appelle "Special A" réservée aux sept meilleurs élèves de l'école. Parmi eux, figure Hikari Hanazono, une énergique jeune fille motivée uniquement par le désir acharné de l'emporter sur son rival, Kei Takishima.
A
près que Kei Takishima, le fils d’un ami de son père, l’a battue au catch à l’âge de 6 ans, Hikari Hanazono n’a plus eu qu’un désir : laminer son rival. Pour cela, elle a été jusqu’à intégrer le prestigieux lycée Hakusenkan et sa classe d’élite, malgré les difficultés financières de ses parents. Les efforts spectaculaires déployés par la jeune fille restent pourtant vains, car elle se retrouve toujours en deuxième position, derrière Kei qui regarde de haut sa laborieuse lutte et ne perd jamais une occasion de la titiller en lui donnant du « miss n° 2 ». Mais l’adolescent est-il vraiment aussi insensible qu’il le laisse paraître ?
Special A propose de suivre une énième romance lycéenne reprenant les poncifs du genre en jouant sur la compétition entre les deux protagonistes principaux – et futur couple -, déjà largement exploités dans d’autres séries. L’histoire développée par Maki Minami n’a donc rien de bien original et s’avère même très convenue. L’aveuglement d’Hikari, trop préoccupée à dépasser Kei, constitue l’essentiel du premier tome, à travers diverses situations qui se déroulent soit dans le cadre dans l’école soit à l’extérieur. Cependant si une pointe d’humour vient, ici ou là, pimenter légèrement cette bluette, ses effets font long feu. Par ailleurs, la présentation systématique, à chaque début de chapitre, des personnages et des rapports qu'ils entretiennent casse le rythme et lasse rapidement, faute d’intérêt véritable. Enfin, le graphisme, doté d’un trait fin, est typique du shojo. Il utilise à l’envi les trames caractéristiques et met l’accent sur les émotions grâce aux gros plans sur les visages.
Un peu trop répétitif, Special A ne force guère l’enthousiasme ni la curiosité. On s’y attardera peu.