Même si après 7 tomes certains des mini-récits commencent à donner une impression de répétition, le charme de cette série reste intact.
C’est un vrai délice quand plusieurs planches sans aucun texte ou dialogue s’enchaînent et où l’on se rend compte que ces scènes de silence font la vrai force de cette bd. Des pages entières d’expressions, de cadrages et de jeux d’ombres qui disent plus que n’importe quel dialogue ou texte. Le coté malsain du frère aîné, cette torture œdipienne qu’il traverse, la tourmente du père Franck, leur folie, leurs espoirs, … le tout exprimé sans un mot, rien que des expressions, des couleurs et des ombres : Fabuleux !