Le 19/07/2010 à 20:37:01
Alors que Soul Eater continue à dérouler son programme ultra-typique de manga pour ado (intrigue devenue incompréhensible, introduction permanente de nouveaux personnages sensés renouveler la dynamique des combats et apporter de nouveaux concepts ébouriffants), le lecteur fatigué continuera à se raccrocher au graphisme inspiré - pas forcément très lisible, mais c'est si beau, tout cela ! - ainsi qu'aux quelques rares moments de pause ou de comédie, rafraichissants au milieu de toute cette débauche d'énergie finalement assez gratuite. Et au milieu de ce 8e tome, miracle : une dizaine de pages sublimes, à la fois parfaitement simples et radicalement terrifiantes (la possession d'une petite fille), qui montre qu'Ohkubo pourrait être un sacré conteur, et même un vrai artiste, s'il sortait des poncifs...BDGest 2014 - Tous droits réservés